Découvrez 7 pièces du répertoire Grand Guignol ! Ce spectacle est une aventure collective destinée à faire revivre des peurs collectives.
Le programme proposé est constitué de 6 pièces appartenant au répertoire du Grand Guignol, regroupées en quatre programmes thématiques.
Programme 1 (Hypnose et Mutilation) : L’atroce volupté et Le baiser de sang
Mardi à 21h, samedi à 16h, dimanche à 15h
Programme 2 (Vengeance et vitriol) : Le baiser dans la nuit et La loterie de la mort
Mercredi à 21h, samedi à 18h, dimanche à 17h
Programme 3 (Chiens écrasés) : Gabégies Grand Guignol
Jeudi à 21h, samedi à 20h, dimanche à 19h
Programme 4 (Perversion) : Les détraquées
Vendredi à 21h, samedi à 21h30, dimanche à 20h30
- L’atroce volupté de Georges Neveux & Max Maurey (1919), m.e.s. Frédéric Jessua
Djana, ancienne danseuse de cabaret érotique, est mariée à Monsieur de Sombreuse, mystérieusement invalide depuis quelques mois. Elle reçoit la visite de son amant Robert...
- Le baiser de sang de Jean Aragny & Francis Neilson (1929), m.e.s. Isabelle Siou
Le professeur Leduc vient d’achever une trépanation sans succès ; le patient meurt. Sur ces entre faits il reçoit la visite de Joubert qui le supplie de l’opérer d’un pouce qui le fait souffrir atrocement. Le médecin ne constate aucune lésion physique, mais s’interroge sur l’intégrité psychique de Joubert. Il refuse de l’opérer...
- Le baiser dans la nuit de Maurice Level (1912), m.e.s. Jonathan Hume
Henri a été vitriolé par sa maîtresse. Contre l'avis de tous, il refuse de témoigner lors du procès intenté contre elle et préfère la revoir une dernière fois…
- La loterie de la mort d’Eddy Ghilain et Pierre Laroque (1957), m.e.s Jean-Patrick Vieu
A Senlis, un coiffeur cocu et son assistant célèbrent à leur façon le 14 juillet en proposant d’étranges promotions à leurs clients…
- Gabégies Grand Guignol de Jean-François Mariotti (2009), m.e.s. Jean-François Mariotti
Les Gabégies sont des opus théâtraux parodiques en regard direct sur l’actualité. Ecris en 3 jours, répétés en 4, joués 1 fois. A l’occasion de Ça Bute à Montmartre, Jean-François Mariotti proposera deux pièces inspirées de faits divers parus dans la presse.
- Les détraquées d’Olaf et Palau (1921), m.e.s. Frédéric Jessua
Dans une école privée de jeunes filles, la directrice convoque régulièrement en fin d’année un professeur de danse, qui est en fait sa compagne… elles partagent toutes deux les mêmes goûts pervers…
- Le faiseur de monstres de Max Maurey & Charles Hellem (1929), m.e.s. Xavier Couleau
Brockau travaille dans une arrière boutique foraine : il fabrique pour le compte d’Apollon des « phénomènes » à partir d’animaux qu’il mutile. Artakoff, le concurrent vient débaucher Brauckau et Lina la femme d’Apollon ; l’apprenant Apollon entre en fureur contre sa femme et double le salaire de Brockau…
Le Grand Guignol est un genre théâtral qui s’est étalé sur environ une soixantaine d’années ; il a connu deux guerres, l’arrivée du grand écran et l’explosion du petit. Cela peut paraître exagéré, mais sa disparition pourrait faire office de remise en cause de l’existence du théâtre en général et celle de l’acteur en particulier. Sans aller jusque la, il pose le problème de la représentation de situations extrêmes sur scène. Tout doit être mis en œuvre pour qu’elles soient crédibles. Au public de juger si elles sont terrifiantes ou cocasses ou les deux…
Il me semble qu’aujourd’hui, paradoxalement, une expérience qui nous ferait prendre de moins en moins de recul avec le Théâtre en général et le jeu en particulier serait des plus bénéfiques. Je pense à ceux qui font le Théâtre, mais aussi à ceux qui s’y rendent ; il ne s’agit pas d’édulcorer, pour plaire à tout prix, le Grand Guignol nous l’interdit. Au contraire, de part l’énormité des situations exposées et la diversité des thèmes abordés, ce genre nous offre cette opportunité incroyable : rassembler et déranger (ou réciproquement)…
Monter, faire revivre du Grand Guignol aujourd’hui, c’est peut être retrouver ce rapport de proximité qui existait entre l’acteur qui joue et le spectateur qui regarde, faisant que ce dernier se rendait au théâtre en sachant pertinemment à quelle sauce il allait être mangé. Un peu comme quelqu’un qui aujourd’hui se figerait devant son écran (grand, moyen, petit ou de poche), les yeux rivés, en connaissance de cause…
En faisant appel à nos peurs enfantines, il nous met, sans que nous nous en rendions compte, dans un état de voyeur, puisqu’il nous donne à voir des monstres si proches de nous. Un vrai divertissement en somme…
Frédéric Jessua
Merci pour le tuyau. A mon tour d'alimenter... J'ai vu Les Détraquées. Quelle pièce! Dérangeante à souhait. Des personnages féminins magnifiquemnt interprètés. Un texte très rythmé par nos amis comédiens masculins. J'ai aimé le décor aussi; il nous plonge dans cette institution pouyr jeunes filles pas commes les autres. Un très bon moment.
Je compte y aller très très rapidement ! J'ai découvert l'univers grand guignolesque lors d'une manifestation littéraire à Nancy en Lorraine "le livre sur la place". L'écrivaine, Agnès Pierron présentait son dernier ouvrage en 2002 : Les nuits blanches du Grand Guignol. Je me souviens que j'avais trouvé sa prestation, la présentation de ce genre de théâtre fort intéressante. Elle parlait notamment de la place Chaptal dans le quartier de Pigalle, lieu de représentation... J'y suis allée et il ne reste aucune trace juste une plaque qui signale d'une activité passée. Voici les références du livre : Les nuits blanches du Grand Guignol Paru le 16 octobre 2002, 144 p. ; illustrations en noir et en couleur Malheureusement, épuisé, essayer de le trouver en bibliothèque ;-) (source électre).
mouais, bof bof..
Allez absoluement voir ces pieces , je suis allé voir l atroce volupté et le baiser de sang donc les deux premieres pieces et j ai trouvé ca excellent , la tematique vous plonge dans un univers comique, tragique,fantastique, (qui peuvent rappeller le style d edgar poe),le plaisir du spectateur est accru par le confort et l intimité du ciné 13 perché sur la butte.Ces pieces sont ouvertes a tout les publics ainsi je conseille a ceux qui le peuvent d aller les voir. Encore merci pour cette superbe soirée.
Merci pour le tuyau. A mon tour d'alimenter... J'ai vu Les Détraquées. Quelle pièce! Dérangeante à souhait. Des personnages féminins magnifiquemnt interprètés. Un texte très rythmé par nos amis comédiens masculins. J'ai aimé le décor aussi; il nous plonge dans cette institution pouyr jeunes filles pas commes les autres. Un très bon moment.
Je compte y aller très très rapidement ! J'ai découvert l'univers grand guignolesque lors d'une manifestation littéraire à Nancy en Lorraine "le livre sur la place". L'écrivaine, Agnès Pierron présentait son dernier ouvrage en 2002 : Les nuits blanches du Grand Guignol. Je me souviens que j'avais trouvé sa prestation, la présentation de ce genre de théâtre fort intéressante. Elle parlait notamment de la place Chaptal dans le quartier de Pigalle, lieu de représentation... J'y suis allée et il ne reste aucune trace juste une plaque qui signale d'une activité passée. Voici les références du livre : Les nuits blanches du Grand Guignol Paru le 16 octobre 2002, 144 p. ; illustrations en noir et en couleur Malheureusement, épuisé, essayer de le trouver en bibliothèque ;-) (source électre).
mouais, bof bof..
Allez absoluement voir ces pieces , je suis allé voir l atroce volupté et le baiser de sang donc les deux premieres pieces et j ai trouvé ca excellent , la tematique vous plonge dans un univers comique, tragique,fantastique, (qui peuvent rappeller le style d edgar poe),le plaisir du spectateur est accru par le confort et l intimité du ciné 13 perché sur la butte.Ces pieces sont ouvertes a tout les publics ainsi je conseille a ceux qui le peuvent d aller les voir. Encore merci pour cette superbe soirée.
1, avenue Junot 75018 Paris