Trois pièces courtes pour frémir de plaisir, jouer à se faire peur… et en rire. Entre fantasmes et réalité, humour et sérieux, enfance et maturité, le théâtre de Grand Guignol réveille notre part d’enfance en laissant s’échapper nos peurs d’adultes.
Avant de passer dans le langage courant, le Grand Guignol est avant tout un genre et un lieu ; ce théâtre insolite niché dans une impasse non loin de Pigalle a programmé de 1897 à 1962 des pièces d’épouvante jonglant entre le rire et la peur, le sanglant et l’érotisme.
De tout temps ce qui fait peur attire, et inversement. Aujourd’hui quel meilleur endroit qu’un théâtre pour savourer ce mélange d’émotions et faire un pied de nez à nos vieux démons ? Car si la modernité ne cesse d’évoluer, la peur, elle, est une amie bien fidèle. Alors ecoutons-la un peu au lieu de la fuir, peut être nous eclairera-t-elle un peu plus sur nous‐mêmes.
A notre époque, confortablement assis ou en mouvement, les yeux rivés sur nos écrans, grands, petits et de poche, on a peut être déjà tout vu et entendu. Pour de vrai ? Ces pièces courtes d'épouvante vous laisseront le temps de vous imprégner de cette ambiance particulière, et d’en redemander encore...
L’amant de la morte de Maurice Renard, mise en scène Frédéric Jessua
Le Baiser de sang de Jean Aragny et Francis Neilson, mise en scène Isabelle Siou
Les Détraquées d’Olaf et Palau, mise en scène Frédéric Jessua
« Les spectacles sont impeccables, joués droits, sans la moindre ironie. Courez-y. De cette clinquante catharsis on sort étrangement pacifié.» Le Monde
« Les ficelles de ce théâtre macabre sont grosses… mais bien tendues, pour nous prendre au piège. Pièces courtes et bien ficelées, ces morceaux de bravoure de l’épouvante jouent sur la transgression pour susciter le frisson. » Philosophie Magazine
«A hurler de plaisir » Les trois coups
« Le grand guignol, ce sont des décors, des costumes années 1920, un goût pour le macabre et l’épouvante, pour la provocation et l’érotisme. Trois pièces courtes se succèdent avec une efficacité et un humour à toute épreuve. Le spectacle est très amusant, cocasse et macabre à souhait. On en a pour son compte de faux sang, de membres découpés, de zombies et autres fantaisies déviantes. C’est un genre à découvrir, d’une désuétude et d’une fraîcheur surprenantes, qui fait retrouver son rire d’enfant. » Le Souffleur
« Frédéric Jessua mène son petit monde à la baguette pour concocter un savant dosage de réalisme ordinaire, d'étrangeté et d'ambiguïté érotique et tous les comédiens jouent parfaitement le jeu. » Froggy's delight
« Bienvenue dans un théâtre de l'extrême mais véritablement grand public, réjouissant et surprenant comme un voyage à bord d'un train fantôme. » Le 13 du mois
« Le Théâtre 13 remet au goût du jour le mouvement du Grand Guignol, genre théâtral du début du XXème siècle, dans un spectacle d’épouvante cocasse et original mis en scène par Frédéric Jessua et Isabelle Siou. Une série de trois courtes pièces où les moyens techniques mis en place sont à la hauteur du jeu des comédiens : impressionnants ! » Théâtre.com
« Loin de nous faire hurler de terreur, Grand Guignol nous fait aujourd'hui hurler de rire. On adore ! Et comme lorsque l'on redescend du train fantôme, on a bien envie de refaire un tour. » Mes illusions comiques
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Accès : par le mail au 103A, bvd Auguste Blanqui ou par la dalle piétonne face au 100, rue de la Glacière