Un voyage à Ouagadougou. Des rencontres. Des envies partagées... Une création.
Herman Diephuis offre à quatre danseurs burkinabè, deux femmes, deux hommes, une chorégraphie sur mesure et, pour en accompagner l’entrée en scène, le jazz tendre et les drums de Max Roach.
Quatre danseurs, vêtus de noir, dont le destin paraît lié, aussi, lorsque l’un tombe les autres le relèvent, du moins avant que ne vienne le temps de la querelle et de l’insulte. Alors le quatuor devient duo puis solo. Chacun y retrouve sa partition dans le blues brumeux de Memphis Minnie et Big Mama Thornton...
Musique sensuelle et sexuée, les doigts, la main, le bras sont au service du dire et du sourire car l’humour est là pour déjouer la fièvre. Hymnes nationaux confondus dans une ironie comparse.
Une danse urgente, ample, nécessaire, sans visa ni frontière, à fleur d’humain. Jusqu’à la transe sous le rock rugueux et bagarreur d’Ike et Tina Turner.
Jusqu’aux mouvements retrouvés dans le silence. Jusqu’au geste final des sprinters sur la ligne de départ.
« Je danse donc je suis » comme ils disent.
159 avenue Gambetta 75020 Paris