Hérode fut-il le monstre dont parle l'histoire, face à Jean, face à Jésus, ne fallait-il pas un bourreau pour que les Écritures s'accomplissent ?
« Qui parlerait encore d'Hérode s'il n'avait sur les mains le sang de Jean-Baptiste et s'il ne lui avait été donné d'être, un instant, le juge du Christ ? A-t-il été le bourreau nécessaire ? Hérode est le comédien de soi-même. C'est son plaisir, son tourment, sa honte, son enfer. Tout son être crie après la vérité, et toujours la manque. Hérode est celui qui voulait voir le Christ, qui voudrait voir un miracle. Mais ce contact et cette rencontre ne l'ont pas délivré. Hérode pourtant n'est pas un monstre. C'est un homme assez ordinaire. » C.H Rocquet
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