Portrait de famille revisite avec ludisme l’histoire épique et tragi-comique des Atrides. Une matière inépuisable et proprement délirante, qui donne à Jean-François Sivadier l’occasion d’un théâtre généreux, exigeant et populaire.
Grande fresque théâtrale inspirée des textes d’Euripide, d’Eschyle, de Sophocle, de Sénèque, Portrait de famille revisite avec ludisme l’histoire épique et tragi-comique des Atrides. Une histoire où, dans l’éternel affrontement des hommes et des dieux, se confondent toujours le fantastique et le politique, l’intime et l’universel.
Sacrifices, infanticides, parricides, viols, incestes, cannibalisme : tous les coups sont permis dans cette famille qui, pour laver son linge sale, ne fait jamais dans le détail, « œil pour œil, sang pour sang ».
Une matière inépuisable et proprement délirante, qui donne à Jean-François Sivadier l’occasion d’un théâtre généreux, exigeant et populaire, avec un texte écrit sur mesure pour quatorze jeunes interprètes du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris.
« La mise en scène est au cordeau : Jean-François Sivadier prouve une fois encore son grand talent à diriger une troupe et à embraser la scène. » La Terrasse
« Thyeste qui dévore ses enfants, la guerre de Troie et la vengeance d’Oreste donnent paradoxalement naissance à une grande fête théâtrale à l’esprit shakespearien, où l’émotion, le politique et le rire se nourrissent du terreau des tragédies antiques. » Sceneweb
Il s’agit des Atrides mais le spectacle de Jean-François Sivadier n’a rien d’une tragédie racinienne. Il s’agit plutôt d’un joyeux mélange des genres, entre farce et tragi-comédie, dont le principal intérêt est de permettre à cette troupe de jeunes acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes et, probablement, d’y prendre un grand plaisir. Sivadier est un grand professionnel de la mise en scène mais aussi de l’écriture théâtrale. Il voyage ici dans tous les registres de de la langue française, de la plus triviale à la plus soutenue, en passant par un savoureux subjonctif de cuisine. On prend plaisir à assister à ce spectacle. Malheureusement, au fil de la représentation, ce plaisir s’émousse en raison d’une construction confuse : on commence par découvrir la deuxième génération des Atrides, celle d’Agamemnon et Ménélas et de la Guerre de Troie. Puis on revient en arrière, à la première génération, celle d’Atrée et son frère Thyeste. Après l’entracte, s’entremêlent l’histoire de la troisième génération, celle d’Iphigénie, Oreste et Electre et une pièce de théâtre jouée par des ringards et consacrée à Agamemnon et Clytemnestre. Tout cela est bien confus et je reconnais avoir décroché et suivi d’un peu loin la péroraison finale consacrée au théâtre.
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Il s’agit des Atrides mais le spectacle de Jean-François Sivadier n’a rien d’une tragédie racinienne. Il s’agit plutôt d’un joyeux mélange des genres, entre farce et tragi-comédie, dont le principal intérêt est de permettre à cette troupe de jeunes acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes et, probablement, d’y prendre un grand plaisir. Sivadier est un grand professionnel de la mise en scène mais aussi de l’écriture théâtrale. Il voyage ici dans tous les registres de de la langue française, de la plus triviale à la plus soutenue, en passant par un savoureux subjonctif de cuisine. On prend plaisir à assister à ce spectacle. Malheureusement, au fil de la représentation, ce plaisir s’émousse en raison d’une construction confuse : on commence par découvrir la deuxième génération des Atrides, celle d’Agamemnon et Ménélas et de la Guerre de Troie. Puis on revient en arrière, à la première génération, celle d’Atrée et son frère Thyeste. Après l’entracte, s’entremêlent l’histoire de la troisième génération, celle d’Iphigénie, Oreste et Electre et une pièce de théâtre jouée par des ringards et consacrée à Agamemnon et Clytemnestre. Tout cela est bien confus et je reconnais avoir décroché et suivi d’un peu loin la péroraison finale consacrée au théâtre.
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