Jalousie, rage, haine, folie se déversent défiant le temps et rappelant à no mémoires qui fût Médée Kali.
Tous ces masques suspendus aux murs des musées. Est-ce nous qui les regardons ou bien eux qui nous observent ?
Faces de gorgones, méduses terrifiantes et gardiennes du seul de la folie et de la mort. Suspendu depuis des siècles, le masque de Médée est là ou bien est-ce celui de Kali ? Il attend de reprendre vie et de dire à nouveau sa vérité.
La comédienne, parée de cendre, s'approche et s'offre au fleuve des mots qui demandent à s'incarner. Le masque chuchote à son oreille et nous rappelle ce que que nous n'avons jamais cessé d'être. Il dicte le rythme de son souffle et de ses pas. Elle écoute et devient passeuse, messagère. Sa parole nous emporte et les visions se succèdent. Des paysages millénaires se dessinent sous yeux ébahis. Les émotions sont intactes.
J’ai été saisi du début à la fin par ce beau texte porté par une excellente comédienne. Un magnifique solo rendu très vivant, très rythmé grâce à son énergie et les différentes couleurs de son interprétation. J’ai été très impressionné par les moments de jeu masqué, particulièrement le dernier où, alternant humour, sensualité, colère, nous sommes transportés dans un tourbillon d’énergies époustouflant. À noter aussi la simple et belle scénographie en blanc et rouge qui s’accorde parfaitement avec le texte et ce personnage entre deux cultures, Hindou et Grecque. À revoir pour goûter toute la richesse de jeu de cette comédienne.
Nathalie Vidaillac est tout simplement prodigieuse dans l'interprétation d'une Médée vengeresse et sanguinaire et d'une Kali déesse exterminatrice. Transformée par la magie des masques de Thierry François, de la scénographie, des costumes (Judikael) et de la lumière (Michael Baranoff) ce cheminement païen est magnétique. J'en suis sortie subjuguer.
Pour 2 Notes
J’ai été saisi du début à la fin par ce beau texte porté par une excellente comédienne. Un magnifique solo rendu très vivant, très rythmé grâce à son énergie et les différentes couleurs de son interprétation. J’ai été très impressionné par les moments de jeu masqué, particulièrement le dernier où, alternant humour, sensualité, colère, nous sommes transportés dans un tourbillon d’énergies époustouflant. À noter aussi la simple et belle scénographie en blanc et rouge qui s’accorde parfaitement avec le texte et ce personnage entre deux cultures, Hindou et Grecque. À revoir pour goûter toute la richesse de jeu de cette comédienne.
Nathalie Vidaillac est tout simplement prodigieuse dans l'interprétation d'une Médée vengeresse et sanguinaire et d'une Kali déesse exterminatrice. Transformée par la magie des masques de Thierry François, de la scénographie, des costumes (Judikael) et de la lumière (Michael Baranoff) ce cheminement païen est magnétique. J'en suis sortie subjuguer.
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