Au programme : Fragments (2003) avec 2 danseurs, Cult (2004) avec 6 danseurs, et une création mondiale avec 7 danseurs.
Quels sont les points communs entre vos premières pièces et la création ?
H. S. : Fragments (2003) met en scène une relation intime. Cult (2004) a pour thème les jeux de pouvoir dans la société et les luttes qu’ils entraînent. Toutes les deux évoquent le fait de se protéger, de se cacher, de s’abriter. Elles suggèrent qu’un événement terrible est arrivé quelque part à l’extérieur et que les individus se replient sur eux-mêmes ou en petits groupes pour se sécuriser. D’une certaine façon, la soirée dans sa globalité met en jeu le sentiment d’être perdu, que l’on soit à l’intérieur ou à l’extérieur d’un groupe ou d’une structure. La création tente d’ailleurs de montrer un groupe de personnes s’évertuant à faire corps pour donner du sens à leur vie et accéder à une certaine harmonie sociale.
31, rue des Abbesses 75018 Paris