Hypatie, grande figure grecque de la fin du IVe siècle, philosophe agnostique et mathématicienne, a notamment inspiré Pan Bouyoucas, auteur contemporain.
Après un premier incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, dans lequel son père a trouvé la mort, Hypatie tente, envers et contre tout, de la reconstituer.
Vingt ans plus tard, la bibliothèque, partiellement reconstruite mais enfin ouverte à tous par la volonté déterminée d’Hypatie, sera de nouveau incendiée…
« Cette pièce pose la question de l’intolérance religieuse et de ses conséquences. J’ai voulu, et l’auteur avant moi, questionner le fanatisme monothéiste. L’humanité ne vit pas à la même date du calendrier et il faudrait probablement s’interroger non pas sur les méfaits de telle ou telle religion mais sur l’impossibilité d’accepter l’autre tel qu’il est dans son espace-temps. » Andonis Vouyoucas
Pan Bouyoucas écrit Hypatie en 1999, qui remporte le 1er prix au concours « journées d’auteur » du Théâtre des Célestins de Lyon et est traduite en anglais, en serbe et en italien.
« Acteurs, danseurs, musiciens, ils ne sont pas moins d’une vingtaine sur scène. En ces temps de repli sur soi, ce retour du collectif est revigorant. Les comédiens sont au-dessus de tout éloge. Vouyoucas reste fidèle à sa ligne : celle du théâtre d’Art et du politique, au sens le plus noble du terme, qu’il empoigne à bras le corps. »
La Provence
« Hypatie : un emblème essentiel à la progression des esprits. Hypatie : un spectacle total, qui convoque sur scène les forces vives, théâtrales, chorégraphiques et
musicales de la région. » Zibeline
« En abordant quelques problématiques éternelles, Hypatie trouve sa pertinence et son actualité. À notre époque d’intenses controverses sur le poids de la culture vis-à-vis de cette religion qu’est l’argent, Hypatie n’a rien de fortuit. Sa réussite non plus !» Ventilo
« Hypatie, une pièce chorale qui croise les disciplines et suscite le dialogue. Vouyoucas interroge les dogmes et dénonce les religions. » La Marseillaise
« Un texte politique qui défend la place des femmes dans la société, la tolérance, l’ouverture d’esprit contre la pensée unique. » Marseille L’hebdo
136, rue Loubon 13003 Marseille