Voici les données du problème. Suivant David Foster Wallace, « tout, dans ma propre expérience du monde, conspire à maintenir ma croyance profonde que je suis le centre de l'Univers ; l’individu en existence le plus réel, le plus vif, le plus important ».
Or, j'ai l'impression tout aussi vive et réelle que ma vie s’apparente le plus souvent à un fourbe plan B. De la tension entre ces deux impressions contradictoires naît donc la seule question possible : comment vivre ?
(Bon alors oui, manifestement, on peut toujours devenir végétarien.)
« Un seul en scène très bien joué, bien écrit, et désopilant, qui interroge avec finesse et humilité le sens - et surtout le non sens - de l'existence. » Eloise Bouchet, bscnews, 22 novembre 2017
« on sort avec la conviction d'avoir vécu une expérience originale et, ce n'est pas si courant, d'avoir ri « intelligent ». » Michèle Bourcet, Télérama
« Tout ce que je veux c’est être heureux, c’est ce que je veux dire. Et s’il faut souffrir un peu pour ça, pour retrouver de la vitalité... pourquoi pas ? En même temps... J’ai lu une étude – oui j’aime beaucoup l’idée de la science – qui a comparé le niveau de bonheur ressenti entre un groupe de gagnants au Loto et un groupe d’accidentés de la route devenus paraplégiques ; qui a comparé, donc, leur niveau de bonheur ressenti quelques mois après l’évènement, l’accident ou le gain. Et étonnement, après quelques mois, ils avaient tous, plus ou moins, retrouvé le même niveau de bonheur ressenti qu’avant. Moralité ? On est pas plus heureux quand on est paraplégique. »
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