À partir de 16 ans : quelques scènes peuvent choquer.
En italien surtitré en français
Les Italiens ne se sont jamais remis de ce que les Français aient fait Mai 68 avant eux. Depuis, plus rien ne les arrête. Et ils brisent les tabous avec une joie féroce qui rend la liberté plus belle encore.
Malaise pendant le premier quart d’heure de ce spectacle indéfinissable où la vie est jetée aux crocs des bouchers, où les corps appellent au secours, où les corps parlent, tressaillent, s’effondrent et se relèvent. Comme une sorte de réaction chimique extrême entre l’infinie fragilité des hommes et l’absolue brutalité du monde. Puis l’apaisement, la communion avec ces acteurs danseurs performeurs enragés et beaux.
C’est un parcours initiatique sur les traces de Chuck Palahniuk. Une sorte de diagramme des contradictions de l’homme d’aujourd’hui, avec ses dépressions, ses appareillages. C’est la médiocrité ambiante et la révolte qu’elle génère avec ses automutilations. C’est la dégénérescence de l’éthique qui s’effondre puis se relève grâce aux efforts incessants de la vie réelle et des infinies variantes de la survie. C’est Dickens pour les paraboles sociales et ses lumières blêmes de l’ère postindustrielle exsangue. Entre involution politique des états et évolution de notre état personnel, ça scratche furieusement.
Nulle caricature : notre regard sur les êtres est lucide et sans agression. C’est une cartographie où se superposent les individualités avec leurs obsessions collectives dans un alphabet commun. C’est l’hologramme d’une simili vie, d’une simili planète où, renonçant à traquer les lueurs de vie, le meilleur sport à pratiquer reste sans doute une saine imitation de la mort.
« Il y a un moment de grande intensité et de force durant la représentation d'Imitationofdeath » La Repubblica Domenica
« Que leur spectacle soit bien accueilli ou rejeté, ils ne trichent jamais. » La Repubblica
« Une évocation haletante de la mort pour connaître le temps qu’il nous reste. » Corriere della Sera
« Ni facile ni juste de raconter ce spectacle de 75 minutes qui passent comme un éclair... » Il Manifesto
« Un drôle de voyage, qui déroute et touche. » René Solis, Libération
9, bd Lénine 93000 Bobigny
Voiture : A3 (Porte de Bagnolet) ou A1 (Roissy) ou RN3 (Porte de Pantin) sortie Bobigny / centre-ville ou A86 sorties N° 14 Bobigny /Drancy.
Parking à proximité (un parking gratuit dans le centre commercial Bobigny 2 est accessible les soirs de représentation)