Suite à l’expérience unique du Théâtre Permanent réalisée aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2009, puis présentée en partie au Théâtre de la Bastille (Woyzeck,Tartuffe, Bérénice), Gwenaël Morin revient à l'automne avec cette fois un texte contemporain.
Introspection dit « je ». Mais sur le plateau, sept comédiens s'en emparent en choeur. Gwenaël Morin devient alors le chef d'orchestre d'un singulier pluriel, chuchotant ou vociférant une parole emportée. Le « je » s'affirme dans l'accumulation d'auto-accusations de sa propre existence. Mais cette confession culpabilisée se trouble de contradictions et se confond de déraison.
Elsa Kedadouche
« Selbstbezichtigung est écrit pour un homme et une femme sans établir de distribution à priori laissant les interprètes, dans un souci d’harmonie, mais en libre arbitre construire eux-mêmes la répartition de la parole. En ceci, j’ai voulu lire le génie de Selbstbezichtigung : une forme paradoxale de monologue pour deux. Avec la forme chorale j’ai essayé de continuer à dessiner un monologue pour plusieurs. Je crois qu’il n’y a d’affirmation possible du « je » que dans la relation à l’autre. Je n’ai cessé d’entendre résonner au cours des répétitions l’évidence éclatante du « je est un autre » de Rimbaud. La forme chorale dans la puissance de son énergie collective exalte étrangement cette relativité absolue du « je ». »
Gwenaël Morin
un beau travail d'atelier mais 55 minutes et exit un texte comme chez Handke, fabriqué-demarqué de la psychologie, je ne l'admire donc pas autant que G MORIN cela souligne le haut niveau de la performance de l'atelier la polyphonie dé-psychologise et sauve l'affaire De plus, pendant quelques fois 40 secondes voire deux minutes cela dépasse le plaisir du choeur bien au point et cela devient de l'art notamment quand les voix de femmes et les voix d'homme alternent sur "proposition PRINCIPALE! adjectif QUALIFICATIF!"..etc, il y a de l'angoisse de la jubilation on est libéré de la colle psycho-logique, le sens s'évapore et ça devient aussi beau que la chose que Morin voit dans le texte, et que je vois peu sans Morin ..et alors ça s'éclaire comme des appels de phares dans la nuit. Pour ces 40 seconde, c'est gagné.
un beau travail d'atelier mais 55 minutes et exit un texte comme chez Handke, fabriqué-demarqué de la psychologie, je ne l'admire donc pas autant que G MORIN cela souligne le haut niveau de la performance de l'atelier la polyphonie dé-psychologise et sauve l'affaire De plus, pendant quelques fois 40 secondes voire deux minutes cela dépasse le plaisir du choeur bien au point et cela devient de l'art notamment quand les voix de femmes et les voix d'homme alternent sur "proposition PRINCIPALE! adjectif QUALIFICATIF!"..etc, il y a de l'angoisse de la jubilation on est libéré de la colle psycho-logique, le sens s'évapore et ça devient aussi beau que la chose que Morin voit dans le texte, et que je vois peu sans Morin ..et alors ça s'éclaire comme des appels de phares dans la nuit. Pour ces 40 seconde, c'est gagné.
76, rue de la Roquette 75011 Paris