Chez lui, Zola finit son article J'Accuse, le célèbre plaidoyer en faveur de Dreyfus, et s'en va le faire publier au journal l'Aurore. Sur son bureau, il laisse un brouillon, que sa femme Alexandrine, dreyfusarde avant lui, découvre. Et tandis qu'il dicte au marbre du journal, elle lit ce qui demain va mettre le feu à la France, et à la conscience humaine.
Au fil de sa lecture, Alexandrine s'enthousiasme, apporte ses encouragements avec ses propres références aux plus grands textes français fondateurs de la tolérance et de l'humanisme. Elle cite ainsi Rabelais, Montaigne, Montesquieu, Voltaire, Olympe de Gouges, Victor Hugo, Louise Michel, Victor Schoelcher...
Deux lieux scéniques : d'un côté, la rédaction de l'Aurore et l'article intégral de Zola ; de l'autre, son bureau et les extraits majeurs de notre plus grande littérature. Entre les deux, un poêle - allez savoir pourquoi.
On a souvent lu sur scène ce texte illustre. Mais on n'en avait pas encore fait une vraie pièce dans son contexte historique. Voilà qui est réparé.
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