Martin apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau, qu’il va être papa, et qu’il ne lui reste que quelques jours à vivre. Brutalement, pour lui, pour sa famille, la vie devient une urgence.
Les Sans Cou appartiennent à une génération gavée de stimuli médiatiques. À force de zapper, d’être informés de tout et de rien, ils ont souhaité, avec la création de J’ai couru comme dans un rêve, revenir à l’essentiel. Qu’est-ce qui est important dans la vie ? Qu’est-ce qui doit être accompli avant de partir ?
La question est universelle, elle résonne fortement en chacun de nous : nous embarquons avec Martin et les siens.
Entre rires francs et larmes retenues, le spectateur jubile aussi de l’inventivité et de l’énergie des Sans Cou, de l’incursion du fantastique (Martin rencontre l’auteur de sa vie), des chansons, de la danse, des formes théâtrales qui se percutent avec bonheur.
Par la compagnie Les San Cou.
106, rue Brancion 75015 Paris