J'ai de la chance, c'est comme si j'étais une jolie fille.
Il fait son portrait de l'homme mûr en jolie blonde. C'est comme ça que Jackie Berroyer envisage la célébrité : on vous remarque, on vient vous parler, on cherche votre compagnie... C'est sans doute un peu cela que doivent vivre les jolies filles, pense-t-il. Alors il se met en scène dans la peau non pas d'une blonde - ni d'une brune ou d'une rousse, d'ailleurs -, mais dans la sienne, celle d'un homme mûr qui aime la vie, pas mécontent de son sort mais quand même un peu désabusé.
Parler de soi n'est pas forcément déplaisant. Mais se mettre en scène face au public, c'est déjà une autre affaire. Par le détour de l'autofiction, Jackie Berroyer s'expose dans son propre rôle et c'est drôle. Cet homme qui raconte sa vie, sa "célébrité", ses aventures amoureuses, ses déceptions, lui ressemble comme deux gouttes d'eau, même si ce n'est pas tout à fait lui mais un autre. Ce qui permet de laisser libre cours à l'exagération et à l'autodérision, une façon salutaire de se donner en spectacle pour mieux rire de soi-même et de sa vie.
Journaliste, rock critique, écrivain, scénariste BD et cinéma, comédien, standardiste et philosophe télévisé sur Canal +, Jackie Berroyer se lance dans une nouvelle aventure. Accompagné dans les parties musicales par Brice Delage, fulgurant guitariste, il nous raconte sa vie de jolie fille.
A l’antique « connais-toi toi même » s’est substitué le « deviens connu ». Et toute personne célèbre, combien même serait-elle un quinquagénaire bedonnant, vit comme une jolie fille. On l’observe à la dérobée, on lui sourit. Parfois même on le siffle. Jackie Berroyer en a fait l’expérience. Il le dit et le chante. Venez l’entendre ! Et lorsqu’après l’Olympia et le Palais des Congrès il en sera au Stade de France, vous pourrez dire « nous on l’a vu à ses débuts dans les petites quand il avait soixante ans ».
C'est tellement souffreteux, tellement convenu alors qu'on aurait tellement envie que ça nous plaise... Pathétique. Ribes rend service à un vieux pote, un point c'est tout.
C'est tellement souffreteux, tellement convenu alors qu'on aurait tellement envie que ça nous plaise... Pathétique. Ribes rend service à un vieux pote, un point c'est tout.
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