Jardin Suspendus raconte l’histoire d’un homme qui s’échappe. De lui-même, de son passé. C’est un « johatsu », un évaporé comme on dit au Japon. De ceux qui partent sans rien dire.
Il arrive à Paris et erre dans la ville à la recherche de lui-même mais il est poursuivi par ses pensées et les voix de ceux qu’il a laissés. À Paris, il suit une femme et arrive dans un cours de peinture où trois femmes peignent. Il devient modèle pour le cours et objet de toutes les attentions. La trace du pinceau relie ces êtres entre eux, vestige de ces moments suspendus, hors du temps, gagnés sur la mort.
Ce spectacle mélange théâtre et dessin en direct.
« Émotion assurée pour ce beau spectacle. Une pièce rare à voir sans hésitation tant l’élégance se mêle à la délicatesse et à la justesse. » Justfocus.fr
Jardins suspendus parle de la perte de repères que traverse les jeunes générations, de la difficulté à être dans un monde social dont les anciennes règles (un domicile un travail, une famille) se délitent. Au Japon, on parle d’un million d’”hikikomoris”, ces gens cloîtrés chez eux, sans contact avec l’extérieur, des dizaines de milliers d’autres disparaissent chaque année sans laisser de trace : les “johatsu “, les évaporés. Au Japon comme ici, nous perdons un peu de notre rapport au corps et au vivant, entre autres du fait du caractère périssable des nouveaux liens à l’autre, de la virtualisation du social. Cet état d’errance est aussi un état de rébellion silencieuse qui vient questionner les postulats politiques, professionnels, affectifs et culturels imposés par la société moderne, pour leur préférer un rêve, parfois hors du temps et du monde, pourtant chargé d’une poésie puissante du quotidien.
Dans les mondes intimes que je décris dans le texte, le rêve, l’illusion et le réel se confondent. Dans de tels univers, le rapport à l’autre paraît impossible à tisser. Pourtant, comme par accident, les personnages se reconnaissent par instants comme si tout était un. Ces rencontres viennent révéler quelque chose qui était inconnu ou invisible. Les Jardins suspendus, ce sont nous, ces êtres, sans racines, isolés et maladroits, qui, par la force de la rencontre, du trait de peinture parviennent par instants à être ensemble et créer du beau.
Je rêve d’un monde fragile, poétique et évanescent, qui assume la difficulté d’être, de dire, et qui donne à l’art le pouvoir d’unifier les contraires, les dissonances, les ombres, et les transcender. C’est cette beauté et la fragilité de ces instants dont je veux parler.
Camille Davin
Les Jardins Suspendus vous offrent une vraie évasion! Une parenthèse qui redonne force, espoir et vous fait sourire! La pièce, toute en finesse et douceur, est portée par une équipe de talents à multiples facettes! Une pièce tellement belle et dense que je vais retourner la voir encore une fois!
Très belle pièce contemporaine
Pour 2 Notes
Les Jardins Suspendus vous offrent une vraie évasion! Une parenthèse qui redonne force, espoir et vous fait sourire! La pièce, toute en finesse et douceur, est portée par une équipe de talents à multiples facettes! Une pièce tellement belle et dense que je vais retourner la voir encore une fois!
Très belle pièce contemporaine
94, rue du faubourg du temple 75011 Paris