Je m’appelle Ismaël prend sa place dans un nouveau triptyque commencé en 2017 avec Sombre rivière. C’est un projet de théâtre cinématographique et musical.
En juin 2016, une lecture d’une première version du texte adaptée pour Charles Berling a été présentée au Théâtre National de Strasbourg. De cette première version du texte s’écrit une nouvelle partition comprenant le scénario d’un film indissociable d'une pièce de théâtre.
Ismaël est un marcheur qui déambule à toutes les heures du jour et de la nuit entre les vignes de Montmartre et de Bagneux. Sa vie est employée à écrire et réaliser un film sur le retour d’un Jésus libérateur qui viendrait à la rescousse d’hommes extraterrestres forcés aux travaux les plus rudes depuis leur exclusion de la planète Somax. Ces extraterrestres seraient depuis quelques temps devenus les cobayes d’une recherche sur l’intelligence artificielle : le projet L’Aura, commandité par un vieux producteur d’Hollywood et dirigé par le célèbre psychiatre Alain M. Ismaël réunit des personnes avec qui il réfléchit l’écriture et la conception de cette fable moderne, mais les difficultés financières, les trahisons, et les attentats du mois de novembre 2015 vont freiner son ardeur et le conduiront à se jeter au fond du canal Saint-Martin à Paris.
Au fond de l’eau Ismaël rencontrera « son film » et se confondra avec lui. Il sera repêché de la noyade in extremis par un homme blond aux yeux bleus qu’il confondra avec le Jésus de son histoire et qu’il suivra désormais comme son double. Ensemble ils glisseront sans difficulté d’un monde à l’autre, du réel à la fiction, devront trouver l’anneau Perceval libérant nos enfants de neige : les enfants du devenir, ceux non encore nés qui nous regardent et attendent de nous rejoindre.
Les acteurs et actrices du film : les acteurs de Je m'appelle Ismaël et Axel Bogousslavski, Vincent Brousseau, Alain Fride, Valentine Galey, Abdel Lamrani, Lazare, Olivier Martin-Salvan, Mourad Musset, Ouria, Jean-François Perrier, Clara Ponsot, Bernard Traverse, Deila Vogur…
« Recommandée : la nouvelle création de Lazare, entre science-fiction et poésie surréaliste, l'histoire d'un spectacle dans le spectacle, fantaisiste et humoristique aux ramifications picaresques. » Les Inrockuptibles
« La création de Lazare est une parabole filmée, dansée, jouée et en-chantée du monde d’aujourd’hui, propulsé dans un devenir proche. Ou un passé éloigné. » L'Humanité
« Un spectacle explosif et explosé, plein de mots, de fureurs, de musiques, de danses et d’extravagances. » Jean-Pierre Thibaudat, blog Mediapart, 11 mars 2019
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