Je suis la bête

Bord de plateau à l'issue de la représentation du 27 mars.

• Une métamorphose de notre espace mental

Elle vit à la lisière. En bordure du monde. Enfant sauvage, abandonnée dans un placard, elle a grandi au cœur de la forêt, élevée par un animal sauvage. Méline est ce monstre enfanté par la violence du monde civilisé, recroquevillé entre ombre et lumière.

Adapté du roman d’Anne Sibran, Je suis la bête est l’histoire d’une métamorphose de notre espace mental, d’une renaissance par l’entremise des mots et des silences.

Mis en scène et interprété par Julie Delille qui donne vie à ce personnage qui semble surgir du fond des âges, ce récit se déploie dans un dispositif sonore immersif d’où nous parviennent les mots enfouis de la mémoire, les bruits et les odeurs qui jaillissent des entrailles de la terre.

• La presse

« La poésie d’Anne Sibran, mise en scène et interprétée par Julie Delille, s’empare des allégories classiques du conte pour mieux les nuancer, en même temps que les paradigmes hérités des Lumières. » Sceneweb

« Julie Delille donne étrangement corps au verbe indocile et fou d’Anne Sibran, revendique le noir de la salle, le silence et le cri des forêts. Et son obscure plongée en terre animale renvoie à de sorciers territoires enfouis en chacun… » Telerama

« C’est le premier spectacle du Théâtre des trois Parques, c’est peu dire de dire qu’il est une réussite, d’autant qu’il fouille là où le théâtre s’aventure rarement. […] Un spectacle hors norme, hors catégorie qui va chercher le théâtre dans son étoilement pour y atteindre et conjuguer des tréfonds d’une rare intensité. » Mediapart