Je viens d’un pays de neige

Un texte bouleversant
Attendre le retour d'Anna
Notes
La presse

• Un texte bouleversant

Depuis 28 ans, Maria attend sa copine. Ce Noël de 1970, elle guette la fenêtre en face de chez elle. Une lumière ? Elle lui parle de tout : son trajet de femme, ses joies, ses désespoirs, son attente, sa vie, depuis qu’en 1942, Anna est partie et jamais revenue.

Venez découvrir une actrice rare qui a choisi d’interpréter un texte bouleversant d’Anne Jolivet sur l’amitié, les éclats de rire et les chagrins, le temps qui passe et sur l’absence de ceux qui ne revinrent jamais de l’enfer concentrationnaire… Nomination aux Molières 2005 pour Myriam Boyer - Meilleure comédienne.

Le texte est publié aux Editions L’Œil du Prince.

• Attendre le retour d'Anna

Le fauteuil à bascule oscille entre rêves et souvenirs tenaces, scande à la manière d’un métronome le décompte des années passées et la somme des espoirs à venir, d’avant en arrière, doucement ou frénétiquement quand s’emballe le balancier de l’horloge intérieure. Il est à la fois le temps et l’espace réservé, l’îlot imprenable pour « elle ». Elle qui sait dans sa solitude que la différence entre la vie et l’oubli c’est l’agitation, et les tourments de l’esprit.

En face du fauteuil, une fenêtre, fermée au froid de l’extérieur. Mais grande ouverte sur l’imaginaire, les éclats de rires, les mises au point et les règlements de comptes. Quand la nuit tombe, la fenêtre devient miroir. Le passage extérieur laisse place à son reflet à « elle ».

Du fauteuil à la fenêtre, un chemin de vie qu’elle sillonne creuse encore et encore. Mais demain c’est Noël et derrière la fenêtre, une lumière s’est brusquement allumée : Anna est de retour. « Elle » l’attend depuis si longtemps, et aujourd’hui, maintenant, Anna doit enfin traverser la rue, et venir ici, chez « elle ». Il y a tant de choses à raconter, à voir, tant de questions à poser, tant à comprendre depuis la disparition d’Anna en 1942. Et si Anna ne venait pas ?

Didier Long, janvier 2005

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• Notes

"Pourquoi et comment naît le désir de mettre en scène ? La rencontre d’un texte et d’une comédienne. Le désir fait écho à la nécessité et Myriam Boyer dans ce microcosme des comédiennes est indispensable. Elle est d’un engagement plein, absolu, rare. J’aime à le dire et à le répéter. Anne Jolivet raconte une histoire simple, universelle, dans laquelle la grande Histoire croise la petite histoire qui nous concerne tous. L’humain est au centre de la pièce et la pierre de touche des rapports privilégiés entre un auteur, une comédienne et un metteur en scène." Didier Long

"Productrice et comédienne. Pas banal. Il est vrai que le travail de productrice semble être antagonique avec celui de comédienne. Depuis ma première aventure de productrice pour le film Le Voyage à Paimpol adapté du roman de Dorothée Letessier, en passant par mon propre film La Mère Christain, j’ai le sentiment à chacune de mes productions d’être au contraire une comédienne qui se donne, malgré toutes les difficultés qu’on imagine, les moyens de pousser mon art à l’extrême. Aujourd’hui, Je viens d’un pays de neige d’Anne Jolivet, mise en scène de Didier Long, est l’expression de ma détermination pour faire exister ce texte dans tous les sens du terme." Myriam Boyer

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• La presse

« Myriam Boyer incarne un personnage à son image, cabossé par la vie mais porté par la passion. Elle réchauffe la scène du Déjazet avec un monologue poignant. » JDD

« D'une humanité à fleur de peau, Myriam Boyer transcende littéralement le texte. Grâce à son interprétation sensible, le moindre mot frappe au coeur, la moindre phrase devient une réplique à la haine. » Télérama

« Myriam Boyer donne à cette confession doublée d’un cri contre la solitude, une force exemplaire. Elle donne une profondeur rare à ce qui paraît simple. C’est une grande actrice qui ne sait pas décevoir… » Les Echos

« Comme toujours, Myriam Boyer nous émeut. Voix, regard, petit sourire ou cris de colère, elle touche au plus profond. Avec elle, ce n’est pas du chiqué ! Elle dégage une telle ferveur, une telle sympathie qu’on est gagné par cette actrice à l’engagement total. » Le Figaro

« Le jeu de l’actrice Myriam Boyer est d’un tel raffinement, d’une telle subtilité, d’une telle discrétion que le monologue intérieur est d’une extrême émotion. C’est un très rare moment de théâtre, tout un chacun peut en être déchiré et comblé. » Le Monde

« Jamais prise de court par la richesse de son personnage, elle cueille le spectateur au tournant de chaque anecdote par une intonation, une attitude, un rire, une détresse. Myriam Boyer ne joue pas naturel, elle joue vrai. » L’avant-scène Théâtre

« Emouvante Myriam Boyer. Son récit nous touche parce qu’elle même est touchante. Elle s’est vraiment approprié l’histoire écrite par Anne Jolivet et lui confère vérité et émotion. » Le Parisien

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