Baudelaire comparait le poète à l’albatros, Vanier, lui, se retrouve plutôt dans le pingouin. Tout ici est polémique, mélancolique et irrésistible. Ses histoires d’amour virent à la catastrophe, ses séances chez le psy sont des échecs minables, il a peur du noir, de la foule, théorise sans fin sur l’absurdité du monde comme il ne va pas, compte les marches qui le séparent de son voisin du dessus, a de la compassion pour les hamsters, se fait déniaiser par une Bretonne, ne retrouve pas ses chaussettes, écrit au Président de la République pour se plaindre d’une pâtisserie hostile, critique les architecte.
Eternel angoissé, il s’excuse d’être né dans un monde où le moindre cours de danse se transforme en enfer, en piste d’humiliation. C’est un voyage intérieur où se mêlent des cormorans mazoutés, des papillons butés n’ayant de cesse de se cogner contre une vitre.
Cousin germain des Devos et Desproges, Jean-Jacques Vanier nous emmène dans les nuages grâce à L’Envol du pingouin, mis en scène par l’ami François Rollin.
« Ils ne sont pas nombreux les spectacles d'humour qui résistent à l’épreuve du temps. Cela nécessite un univers singulier, une écriture peaufinée et une forme d'universalité dans les thèmes abordés. L’envol du pingouin en fait partie parce qu’il parle de la vie, de la difficulté de trouver sa place, d’assumer ses différences, avec une poésie, une tendresse et une force comique irrésistibles. » Sandrine Blanchard, blog Le Monde, 25 mai 2017
« Il y a du Devos, du Fernand Raynaud ou du François Morel chez cet artiste breton. La condition humaine n’est pas de tout repos. Difficile de ne pas être ému à la fin de ce one-man-show formidable. » Le Figaro Magazine
« L’Envol du pingouin est parfaitement maîtrisé. Il affiche quelques morceaux de bravoure inattendus. Il rêvera toujours des étoiles sans oublier la dureté du réel. » La Croix
« D’une originalité débridée, ce spectacle est un bijou d’intelligence et de tendresse. Il ne faut rien perdre de l’épopée délirante de ce « pôv’mec » pas très gâté. » Le Parisien
« Ce spectacle coécrit et mis en scène par l’excellent François Rollin joue sur l’absurde et le loufoque. On en redemande. » Le Point
« Jean-Jacques Vanier gagne notre empathie sans en rajouter. Son autodérision à la Keaton fait du bien à notre santé mentale d’inadaptés chroniques et c’est à juste titre qu’il s’écrie in fine : « Moi je suis pas adapté, mais je suis vivant ! » Libération
pour la troisième fois je vais voir ce pingouin,si tendre et si décale; Je vais à nouveau rire à en pleurer. Jean jacque vanier est trés trés grand.Bien entendu j'eméne des nouveuax amis à sa rencontre. A tout à l'heure sur le palier de tes voisins; Jane
fabuleux, un fou furieux est en liberté, rejoignez le !
pour la troisième fois je vais voir ce pingouin,si tendre et si décale; Je vais à nouveau rire à en pleurer. Jean jacque vanier est trés trés grand.Bien entendu j'eméne des nouveuax amis à sa rencontre. A tout à l'heure sur le palier de tes voisins; Jane
fabuleux, un fou furieux est en liberté, rejoignez le !
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