Johan Padan

Montreuil (93)
du 15 mai au 13 juin 2008

Johan Padan

CLASSIQUE Terminé

Fuyant Venise, puis l'Espagne, pour échapper à l'Inquisition, Johan Padan enrôlé sur un bateau de Christophe Colomb arrive aux Indes. Ce personnage de la Commedia dell'arte, ancêtre d'Arlequin, deviendra un héros malgré lui.

  • Récit de la nature réelle des evènements

Fausse-vraie histoire, Johan Padan à la découverte des Amériques est de ces récits nés de la tradition orale populaire, qui ne célèbrent pas les hommes illustres ou les dates historiques, mais qui racontent la nature réelle des évènements.

Avec l’histoire d’un gibier de potence qui découvre l’Amérique, Dario Fo conte les rapports entre le monde européen et les tribus amérindiennes.

Pour cette aventure, il utilise un personnage picaresque, sorte d’aventurier italien qui s’enfuit, de Venise et d’Espagne, pour échapper aux persécutions de l’Inquisition : Johan Padan.

"Enfin Séville…quelle ville merveilleuse, il faut la voir ! Il y a toutes ces coupoles rouge et or hérissées de clochers qui grimpent jusqu’au ciel… Il y a toutes ces maisons avec des fontaines partout. J’étais en extase devant la ville. Mais à peine débarqué, sur le quai, la première chose que je vois, c’est un énorme tas de bois avec quatre hommes assis dessus, confortablement… Ils brûlaient, bien tranquilles… Et les autres nous répondent : « Non, merci, assez de petits tours…car de ceux que vous avez emmenés à vos précédents voyages…il n’y en a pas un qui est revenu. Allez, rendez-nous ceux que vous avez… sinon nous vous envoyons des flèches et des lances ! ». A peine ils avaient flèches et lances qu’on a fait sortir les canons des navires et on a commencé à tirer dans le tas. Ta Ta Boum, et on voyait les guerriers indiens sauter en l’air déchiquetés… un massacre vraiment imbécile."

Ce qui importe ici, c’est la rencontre et la confrontation de deux cultures, que Dario Fo nous raconte dans une langue qui paraît simple, mais qui est une merveille de finesse et de drôlerie, de pittoresque et d’intelligence.

"Ils venaient en chantant, riant… ils étaient tous nus…le corps peint, avec une plume et c’est tout !... Ils ramaient avec des rames courtes, des pagaies, qui font avancer très vite, d’un côté et de l’autre. Ils étaient beaux… bien bâtis… propres… parce qu’à toute occasion, ils se jettent à l’eau pour se laver, par plaisir, et ils nagent comme des poissons même en eau profonde ! Ils ramassent les perles et les coraux et ils les mettent dans la bouche… comme ça : « Tu veux une perle ? Prends ! ».

Le comédien est acteur, mime, chanteur et à travers lui, le spectateur semble voir sur la scène les centaines ou les milliers de personnages qui peuplent son récit.

Johan Padan nous fait rire de cette tragi-comédie, avec comme complice un masque et la plume truculente de Dario Fo

"C’est moi qui me suis permis de le faire, je m’appelle Johan Padan, ils m’appellent aussi fils du soleil levant et de la lune… je ne sais pas si j’ai bien fait."

  • Presse

Fuyant Venise, puis l’Espagne, pour échapper à l’Inquisition, Johan Padan enrôlé sur un bateau de Christophe Colomb arrive aux Indes. Ce personnage de la commedia dell’arte, ancêtre d’Arlequin, deviendra un héros malgré lui. Seul en scène, Luciano Travaglino a su éviter le piège du numéro d’acteur, peut-être parce qu’il est avant tout un homme généreux racontant une histoire pleine d’humanité. Face à ce génial bateleur, nous retrouvons le regard émerveillé de l’enfance pour suivre ses pittoresques aventures mêlées de nostalgiques chansons de Dario Fo. Bravo l’artiste et merci. M.B. Télérama, Mercredi 1er Janvier 1997

"Johan appelé aussi Giovanni ou Zanni, est le digne ancêtre d’Arlequin, ce personnage burlesque de la commedia dell’arte. Le comédien Luciano Travaglino conte son histoire à travers une épopée de plus d’une heure et demie. Fuyant l’inquisition vénitienne, Johan part avec Christophe Colombe à la découverte des Amériques. Héros malgré lui, il deviendra chef de guerre des Indiens. Dans la pure tradition orale populaire italienne, cette pièce de Dario Fo jongle entre la pantomime, la chanson et le théâtre. Son personnage burlesque n’a qu’une langue : celle des marins, un mélange de français et d’italien. Le texte est servi magnifiquement par Luciano Travaglino, qui, à l’aide d’un simple masque et d’une belle voix, peuple la scène de centaines de personnages imaginaires. Un spectacle vivant, qui séduira par la finesse et l’intelligence de son interprétation." Le Parisien

"Seul en scène, Luciano Travaglino, revisite la commedia dell’arte avec brio. Il nous conte, via Dario Fo, l’histoire de Johan Padan, compagnon obligé de Christophe Colomb, et grand trouillard devant l’Eternel. Le bonhomme sait raconter une histoire, captiver son public, demeurer à chaque instant généreux et sympathique. Son succès est mérité. Le diable d’homme est un artiste dans la grande tradition des clowns et des bateleurs." J.-L.J. Figaroscope

"Fausse-vraie histoire, « Johan Padan à la découverte des Amériques » est un récit né de la tradition orale populaire. Dario Fo est un auteur truculent qui puise son inspiration dans la tradition de la commedia dell’arte. Luciano Travaglino, comédien d’origine italienne, endosse avec bonheur le masque et l’habit de Padan. Un spectacle sympathique, une belle leçon d’histoire et de comédie." Pariscope

"(...) Luciano Travaglino adapte, joue et met en scène ce drôle de récit exotique et divertissant qui prend sa source dans la tradition orale populaire et emprunte à la farce ses accents clownesques. Comédien généreux, Luciano Travaglino s’empare de cette vraie fausse histoire peuplée de personnages avec la force comique de son talent. A la fois esclave et bouffon, mime et chanteur, il s’amuse avec le public et se donne bien du plaisir. Un spectacle pour petits et grands amateurs de contes moyenâgeux et de gaillardes aventures." V.L. La Terrasse

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Spectacle terminé depuis le vendredi 13 juin 2008

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