Après Don Quichotte du Trocadéro (2013) et Y Olé ! (2015), pour ne citer que les plus récents, José Montalvo offre au public de Chaillot une nouvelle immersion dans son univers onirique où la danse dialogue avec les souvenirs personnels.
Il a choisi la figure de Carmen déclinée au féminin pluriel. « J’aime Carmen parce que cette pièce solaire me permet de réfléchir à des questions qui me taraudent : l’immigration, les valeurs du métissage, l’enfance », avoue José Montalvo.
Dans un monde inquiétant où le repli, l’exclusion et le rejet étendent leurs territoires, il voit en Carmen une compagne de lutte à l’image des grandes figures féminines du XXe siècle. Georges Bizet, le compositeur de l’opéra, qui n’a jamais mis les pieds en Espagne, fera du métissage artistique un hymne à la beauté. « Carmen est une explosion jubilatoire de vie et de rythmes. Une musique parcourue par un génie enfantin, d’une grande profondeur enjouée. Et un vrai défi pour une version chorégraphique. »
Philippe Noisette
Bord de plateau : rencontre avec les artistes à l'issue de la représentation du 8 février 2018.
Musique de Georges Bizet et Saied Shanbehzadeh.
« Pour dire toutes ces femmes Montalvo convoque pointes classiques, battle hip-hop et même gestuelle empruntée au répertoire de la danse traditionnelle coréenne. (...) Montalvo ne cède jamais à l'exotisme et s'il montre un taureau en vidéo c'est pour s'en amuser. (...) Depuis ses débuts, José Montalvo n'a cessé de brasser les styles, d'imposer la diversité sur le plateau. Il pense que l'art permet de tendre la main à l'autre. Plus que de longs discours il met la danse au service de ses idéaux. » Philippe Noisette, Les Echos, 7 février 2018
« La variété des danses illustre bien le point de vue de Montalvo. Le flamenco, mouvement ascensionnel, colle impec à Carmen. Il en exacerbe l’excitation, la rage, la fougue, mais aussi l’envie de piétiner, d’écraser les obstacles. Le hip-hop, avec ses acrobaties au ras du sol, met concrètement les hommes aux pieds des Carmen en évoquant à la fois leur désir et leur échec. » Rosita Boisseau, Le Monde, 9 février 2018
un spectacle fin, joyeux, profond qui aborde le thème de l'émancipation et des danseurs merveilleux et touchants
Digne d'un gala de fin d'année à l'école municipale du coin....
Un spectacle de très grande qualité, qui aborde de façon intelligente des problématiques finalement très actuelles.
Pour 3 Notes
un spectacle fin, joyeux, profond qui aborde le thème de l'émancipation et des danseurs merveilleux et touchants
Digne d'un gala de fin d'année à l'école municipale du coin....
Un spectacle de très grande qualité, qui aborde de façon intelligente des problématiques finalement très actuelles.
1, Place du Trocadéro 75016 Paris