A l'occasion de l'ouverture de la Briqueterie et de sa XVIIème édition et à la suite d'une rencontre avec Charles Fréger, auteur du livre Wilder Mann ou la figure du sauvage, la Biennale a passé commande d'une oeuvre à Josef Nadj. Tous les deux, à leur manière se sont surpris à partager leurs interrogations sur ce qu'il nous reste de l'homme sauvage.
Rituels villageois et parfois urbains, sorties costumées et parades masquées sont autant de représentations d'une animalité dont l'homme moderne se réclame et rejette.
Josef Nadj, présent pour la première fois dans la Biennale, va réinterpréter à sa manière, quelques figures irréductibles, sorte de panthéon infernal et radical de nos monstruosités enfouies, dont beaucoup ont déjà traversé son oeuvre auparavant.
Trois danseurs et deux musiciens dans une arène, cercle déambulatoire et expiatoire, rythmé par les musiques d'Akosh Szelevényi et de Gildas Etevenard ; sortes de boucs émissaires peut être, de nos petits arrangements humains en écho d'une époque où l'homme avait un autre rapport aux animaux.
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