Toute apocalypse est une révélation… Telle est l’invitation de l’Orchestre national d’Ile-de-France en unissant trois compositeurs austro-allemands dans un programme qui tisse entre eux de magnifiques correspondances tant dans l’harmonie et les sonorités que dans l’inspiration romantique.
Entre la nuit et le jour se dénouent beaucoup d’histoires intimes. La Nuit transfigurée confie à l’aube le moment magique du dénouement heureux. Cette oeuvre composée par Arnold Schoenberg raconte musicalement les difficultés d’un couple qui finit par retrouver l’amour. Pour eux, le compositeur parvient à créer un climat intime face à la virtuosité d’un grand orchestre. Le Concerto pour violon de Félix Mendelssohn, qui compte parmi les plus belles pages écrites pour violon, est une oeuvre faite de lumière et de bonheur. Le violon voltige sur les vagues de l’orchestre avec une légèreté confondante. Même dans le mouvement lent, le compositeur nous charme par une romance qui ne cède pas à la mélancolie. Il existe des compositeurs heureux... Richard Strauss éprouve un plaisir jubilatoire à écrire pour l’orchestre symphonique. Dans Till l’espiègle, ce n’est pas la fin mais le début qui est joyeux : l’orchestre virtuose décrit les frasques de la figure légendaire du fripon allemand en y respectant toutes les couleurs.
Sous la magistrale baguette de Yoel Levi, les quatre-vingt-douze musiciens de l’orchestre étincellent, et singulièrement le brillant violoniste Nemanja Radulovic, révélation internationale des Victoires de la musique en 2005.
Par l’Orchestre national d’Ile-de-France, direction Yoel Levi.
Avec Nemanja Radulovic (violon)
Place Jacques Brel 78505 Sartrouville