1870, la Commune de Paris, 1871, la révolte de Mokrani en Algérie, 1878, l'insurrection kanak en Nouvelle-Calédonie, trois récits qui s'entrecroisent. Un spectacle musical où les mélodies traversent les hémisphères pour créer un horizon commun. À partir de 15 ans.
À partir de 15 ans.
1870, la Commune de Paris, 1871, la révolte de Mokrani en Algérie, 1878, l'insurrection kanak en Nouvelle-Calédonie, trois dates, trois continents, trois récits qui s'entrecroisent. Un spectacle musical où les mélodies traversent les hémisphères pour créer un horizon commun, un souffle partagé.
En 1870, 3 800 Communards sont condamnés à la déportation vers la Nouvelle-Calédonie. En 1871, en Algérie, après la révolte de Mokrani, le pouvoir colonial français déporte les insurgés kabyles. Ils rejoignent les Communards dans les bateaux partis de Brest. Louise Michel est du voyage. Tous se retrouvent en exil sur des îles où ils sont confrontés à de nouvelles violences. En 1878, en Nouvelle-Calédonie, une grande révolte kanak est réprimée avec une extrême cruauté.
Avec la volonté de créer des ponts au-delà des clichés, de retrouver les mémoires des luttes pour la dignité, acteurs-chanteurs et musiciens, portent ce récit épique, intime et politique. D'horizons différents, unis dans l'acte créatif, ils trouvent les mots, les sons, les mélodies comme remèdes aux blessures, comme témoignages des identités plurielles d'aujourd'hui.
« Abdelwaheb Sefsaf crée Kaldûn en mélangeant théâtre, musique et histoire. Loin de toute moralisation, il offre une pièce généreuse qui ne laisse rien ni personne de côté... À voir absolument ! » L’Œil d’Olivier
« Avec Kaldûn, Abdelwaheb Sefsaf fait entrer son théâtre musical dans l'Histoire. (...) Portée par une écriture ciselée, par des chants puissants et un engagement fort et juste de tous ses interprètes, cette fresque très vivante réussit à faire poindre derrière le bagne l'utopie. » Scèneweb
« Abdelwaheb Sefsaf offre avec Kaldûn un spectacle de théâtre musical grand format et grand public qui éclaire l'histoire méconnue et passionnante de la colonisation de la Nouvelle Calédonie. […] L'ensemble dégage une réelle puissance spectaculaire. » La Terrasse
Il faut savoir s’abandonner pour faire du théâtre, s’acharner chaque jour à construire ce que nous déconstruirons le lendemain, tracer des trajectoires et emprunter des chemins invisibles. Oublier la prose du monde pour laisser jaillir la poésie, et puis, un texte à la main, arpenter les plateaux de théâtres sans fenêtres ni portes pour y créer l’univers tout entier. Et il faut toute la ferveur d’un public complice, qui s’abandonne à vous comme un bateau s’abandonne à la mer, pour créer le théâtre d’une simple littérature, de quelques verbes et de quelques silences. Mais les acteurs, aussi naïfs soient-ils, savent que le théâtre, qui ne pèse rien, n’est pas à prendre à la légère. Car si le théâtre ne peut pas changer le monde, il peut le recréer… à son image. Ce qu’il faut c’est employer nos forces à être naïfs toujours, pour ne jamais laisser le vrai monde nous dire qui nous sommes. Ce qu’il faut c’est inventer car au théâtre comme ailleurs ce que nous pouvons rêver, nous pouvons le construire. Quoi d’autre ? Que l’espace du théâtre ne se limite pas au théâtre, qu’il sache se déplacer, s’ouvrir et surtout accueillir ! À l’occasion de cette nouvelle création je souhaite donc m’abandonner à une simple intuition, celle qui me raconte que les mots sont les meilleurs remèdes à nos blessures.
Dans Kaldûn, nous glissons d’un continent à l’autre et nous en parlons les langues pour mieux comprendre celle de la révolte. Depuis la Commune de Paris en passant par Béjaïa et la révolte des Mokrani, jusqu’à l’insurrection kanak de 1878, nous sondons ces histoires de luttes et de combats pour la dignité humaine, ces révolutions qui fondent, aujourd’hui encore, le socle de notre identité. Autour du récit d’Aziz, se construit la chronologie de notre histoire. Il est le narrateur qui devient personnage quand son destin rencontre celui de Louise Michel, de Bou Mezrag El Mokrani et de Ataï. Il est le fil conducteur qui nous mène de la casbah de Béjaïa à la rade de Brest, de Nouméa au quartier de Belleville, de Sydney à Marseille. Sur un plancher à la dérive comme un pont de bateau, nous évoquons la longue traversée qui conduisit les insurgés vers leur exil lointain. Les instruments de musique, ballottés de cour à jardin et de jardin à cour, suggèrent les tempêtes et les tourments. Musiciens, comédiens et danseur incarnent et portent ce récit épique, intime et politique. La musique, une fois encore, traversera les hémisphères pour créer un horizon commun.
Abdelwaheb Sefsaf
Magnifique réalisation de cette partie de notre histoire ! Décors magnifiques, jeux d’acteurs excellents ; un tourbillon d’intelligence ! Bravo !!
Des moments très forts de musique et de lumière... Intelligent et profond... Souffre parfois d'un aspect didactique certes intéressant (qui connaît les détails de la tragique colonisation de peuplement de la Nouvelle-Calédonie !) mais qui s'oppose un peu lourdement à une dramaturgie... L'enthousiasme du plateau fait vraiment plaisir à voir et entendre : poursuivez cette recherche !
Spectacle réjouissant mais aussi utile à la culture politique et historique. Dommage qu'elle soit restée aussi peu de temps à l'affiche. Un grand bravo à l'interprétation de Johanna Nizard et Abdelwahedb Sefsaf. Vite, une reprise !
Pour 3 Notes
Magnifique réalisation de cette partie de notre histoire ! Décors magnifiques, jeux d’acteurs excellents ; un tourbillon d’intelligence ! Bravo !!
Des moments très forts de musique et de lumière... Intelligent et profond... Souffre parfois d'un aspect didactique certes intéressant (qui connaît les détails de la tragique colonisation de peuplement de la Nouvelle-Calédonie !) mais qui s'oppose un peu lourdement à une dramaturgie... L'enthousiasme du plateau fait vraiment plaisir à voir et entendre : poursuivez cette recherche !
Spectacle réjouissant mais aussi utile à la culture politique et historique. Dommage qu'elle soit restée aussi peu de temps à l'affiche. Un grand bravo à l'interprétation de Johanna Nizard et Abdelwahedb Sefsaf. Vite, une reprise !
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.