L'Amour des trois oranges

En langue française.

Lorsque la Commedia dell’arte rencontre la Russie, Prokofiev redécouvrant Gozzi, il en résulte une formidable machine musicale, tout droit sortie de l’imaginaire de l’enfance.

Lancée à toute allure vers le féérique et grotesque, l’effervescence artistique des événements de 1917 s’est transplantée à Naples. Autrement dit non loin de l’Orient où il arrive que les princesses soient métamorphosées en rat. Une partition qui ne craint pas de se moquer d’elle-même s’ajoute à une déclaration d’amour adressée au théâtre.

Pour raconter la pérégrination d’un triste prince en quête d’amour et de joie. Rompu au charme du théâtre de tréteaux, de la fable et du merveilleux, le metteur en scène y a apposé sa touche personnelle, autant qu’universelle, de poésie.

Opéra en un prologue et quatre actes (1921) de de Serguei Prokofiev (1891-1953). Livret du compositeur d’après la pièce de Carlo Gozzi L’Amore delle tre melarance.
Direction musicale : Alexander Lazarev
Décors et costumes : William Orlandi
Chorégraphie : Marta Ferri
Lumières : Joël Hourbeigt
Chef des Choeurs : Peter Burian
Avec les Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris