Qu’est-ce qui peut rassembler les quais de la Seine à Paris au début du XXe siècle, un couvent du XVIIIe, la Florence médiévale ? La nature humaine qui est la même partout et toujours. Philippe Jordan dirige ce rare chef-d’oeuvre de Puccini. En langue italienne.

Ultime ouvrage d’Offenbach, Les Contes d’Hoffmann exhalent un parfum bizarre et visionnaire, sensuel et morbide. Giuseppe Filianoti incarne ce double du compositeur dans l’imaginative mise en scène de Robert Carsen. En langue française.

Sous la direction d’un maître ès Massenet, Jonas Kaufmann et Sophie Koch interprètent l’une des histoires d’amour les plus touchantes de l’opéra. En langue française.

Une nymphe des marais - naïade ridicule nous dit-on - se croit aimée de Jupiter… Mais le dieu moqueur veut seulement s’amuser et donner une leçon à son épouse, la jalouse Junon. Chef-d’oeuvre de l’ambiguïté, Platée est sans doute le plus baroque des opéras baroques. En langue française.

L’un des ouvrages les plus originaux du XIXe siècle, évoquant une Provence immémoriale, trouve sa place légitime au Palais Garnier. En langue française.

Fleuron du répertoire lyrique, cette œuvre de Massenet chantée en français, est absente depuis longtemps de la scène de l’Opéra national de Paris. C’est Jürgen Rose qui assure la mise en scène de ce drame romantique : Massenet infléchit le drame de Goethe dans un sens plus psychologique et sentimental. Sous la baguette de Kent Nagano, la musique tour à tour tendre et passionnée accompagne Werther, cet antihéros, dans sa chute.

Le dernier spectacle de la saison à l'Opéra est la reprise du chef-d'oeuvre que Gustave Charpentier a écrit sur l'amour libre et Paris et dont André Engel livre une mise en scène belle et attendrie.

Le dernier spectacle de la saison à l'Opéra est la reprise du chef-d'oeuvre que Gustave Charpentier a écrit sur l'amour libre et Paris et dont André Engel livre une mise en scène belle et attendrie.

Opéra fantastique d'Offenbach. Trois femmes dans la même femme, trois masques de l’amour. Quatre masques maléfiques. Un seul héros, Hoffmann au milieu d’un jeu de miroirs où son désir se reflète en mille histoires.

Opéra en un prologue et quatre actes. Lorsque la Commedia dell’arte rencontre la Russie, Prokofiev redécouvrant Gozzi, il en résulte une formidable machine musicale, tout droit sortie de l’imaginaire de l’enfance.