Octobre 2001 : à l’occasion de sa saison d’hommage à Louis Jouvet, l’Athénée propose à Jacques Lassalle de mettre en scène L’École des femmes avec la contrainte suivante : reprendre le décor mythique créé par Christian Bérard pour la mise en scène de Louis Jouvet en 1936. Ce fut un emprunt, certes, mais de ceux qui fécondent et libèrent, dira Jacques Lassalle.
Ce dernier a relu L’École des femmes en insistant sur l’interdit fondateur de la pièce : un barbon a acheté une enfant de quatre ans et la séquestre en secret depuis 13 ans pour la former à être sa femme. Mais ce soupçon inquiet et fondé d’une noire transgression est balayé par la scène d’aveu du cruel geôlier : il aime Agnès passionnément, et souffre du tour que prend son projet. Le travail de Jacques Lassalle est salué comme un chef-d’œuvre de sensibilité, de finesse et d’élégance.
Décembre 2001 - décembre 2003 : L’École des femmes part en tournée en France, Suisse, Italie, Tunisie, et les réactions des jeunes filles lorsque la pièce est présentée s’intensifient alors que la crise du voile soulève polémique et ranime salutairement le débat sur l’égalité des chances filles-garçons… L’Athénée décide donc de reprendre aujourd’hui cette création doublement mythique, et d’en profiter pour l’ancrer dans une mission de sensibilisation des jeunes à ces questions.
"Lorsque Patrice Martinet directeur de l'Athénée - Théâtre Louis Jouvet me proposa de mettre en scène L'École des femmes, je fus naturellement honoré et ravi, mais tout autant étonné. C'est que sa proposition, telle qu'elle m'était présentée, préservait la plus grande liberté de lecture et de traitement. En gardant en mémoire, autant qu'il serait possible, la réalisation de Jouvet et les décors et costumes de Bérard. Mettre en scène non seulement un texte mais la trace, pour l'essentiel imaginaire, d'une de ses plus mémorables représentations.
Au théâtre, l'idée de reconstitution paraît vaine autant qu'illusoire. Mais conjuguer, dans l'élaboration d'une mise en scène, le double questionnement d'un texte et d'une de ses plus légendaires représentations antérieures, ce n'est pas reconstituer, c'est proprement, entre connaissance du passé et exploration du présent, créer, re-créer.
Jusqu'alors, mettre en scène L'École des femmes, c'était à mes yeux l'occasion d'aborder, après Le Misanthrope et Le Malade imaginaire, l'une des comédies les plus autobiographiques de l'œuvre."
Jacques Lassalle
Bonjour Aurélie, je m'appelle Clara et j'ai à étudier cette mise en scène. Tu as l'air d'avoir quelques éléments qui pourraient m'intéresser. Si tu veux bien me les communiquer, cela m'aiderait beaucoup. Je te remercie d'avance.
je me présente, aurélie, étudiante en étude théâtral à la sorbonne. J'ai eu la chance de pouvoir discuté avec la scénographe de ce spectacle qui m'a énormément éclairé sur la signification des costumes, du décor. Jacques Lasssalle , d'après moi, réussit avec merveille à rendre hommage à louis jouvet avec une mise en scène qui témoigne d'une grande sensibilité. merci
Bonjour Aurélie, je m'appelle Clara et j'ai à étudier cette mise en scène. Tu as l'air d'avoir quelques éléments qui pourraient m'intéresser. Si tu veux bien me les communiquer, cela m'aiderait beaucoup. Je te remercie d'avance.
je me présente, aurélie, étudiante en étude théâtral à la sorbonne. J'ai eu la chance de pouvoir discuté avec la scénographe de ce spectacle qui m'a énormément éclairé sur la signification des costumes, du décor. Jacques Lasssalle , d'après moi, réussit avec merveille à rendre hommage à louis jouvet avec une mise en scène qui témoigne d'une grande sensibilité. merci
place Briet Daubigny 60200 Compiègne