A partir de 6 ans ( à partager en famille) - Enfants, sortez vos parents ! De sortilèges en tours de magie, de cavalcades en aventures rocambolesques, comment un prince triste devient joyeux et amoureux
La presse
L'Histoire
Rencontre avec Dan Jemmett
Un roi sentant sa fin prochaine s'inquiète de sa succession. Son unique fils est triste et taciturne. Il est atteint d'une mystérieuse et incurable maladie dont on dit que seule la vertu du rire pourrait l'en guérir.
Le jeune prince devient l'enjeu de la guerre que se livrent la Fée Morgane, qui le condamne à être amoureux de trois oranges, et le magicien Célio qui lui, va l'aider à conquérir les fruits de sa passion. Il leur faudra pour cela les chercher au coeur d'un château imprenable, gardé par d'étranges et dangereux cerbères. À l'issue d'une course haletante et après avoir déjoué tous les pièges, le prince, enfin, s'empare des trois oranges qui cachent trois princesses transformées en agrumes par les maléfices de la fée Morgane.
Pour Dan Jemmett qui fait feu de tout bois avec une inventivité joyeuse et rafraîchissante, la trame de la pièce de Gozzi est un fertile terrain de jeu où le rêve va se bâtir dans la simplicité et la beauté de l'artisanat . Et dans cette folle équipée , le mélange des genres, acteurs et marionnettes, le cocasse, le surprenant, le merveilleux feront bon ménage pour raconter une histoire sur le théâtre avec les moyens des contes de fées.
À l'origine instrument d'une polémique littéraire qui visait Goldoni L'Amour des trois oranges est un conte serti dans la trame d'une farce rocambolesque et délirante. On y croise des rois de jeu de cartes, des sorciers, des personnages de comédie, d'autres de la commedia dell'arte qui s'affrontent et s'entrecroisent dans un tohu-bohu de styles et de tons : Gozzi y touille sans barguigner, le familier, la farce et le fabuleux. Un mélange explosif jeté en pâture à l'inspiration des metteurs en scène.
Il n'en fallait pas d'avantage pour exciter les neurones de Dan Jemmett, d'autant que s'y ajoute le carburant du défi : Il y a toujours un moment au théâtre, et c'est pour ça que je l'aime, où l'on se dit que c'est impossible à réaliser.
Avec Shake, avoir une seule comédienne pour jouer les jumeaux rendait la scène de la réconciliation particulièrement problématique, maintenant, la question que je me pose, c'est comment faire sortir les trois princesses de trois oranges. » L'oeil allumé, il rêve de tours de magie, de jonglerie, de valises d'où peuvent sortir autant de pièges que de prodiges. Une valise, ça ne paie pas de mine, ça n'a l'air de rien, mais c'est un vrai robot-Marie de l'imaginaire. « Il suffit d'un rien, que quelqu'un se trompe de valise pour que surgisse une formidable aventure.
Pour Dan Jemmet, les petits évènements qui font les grandes histoires, le mélange des genres où le trivial et le merveilleux sont au coude à coude sont pain béni. C'est dire que la trame de Gozzi s'offre comme un fertile terrain de jeu où le rêve se bâtit dans la bricole et l'artisanat. Ce qui m'intéresse c'est l'improvisation avec les comédiens à partir d'un canevas.
Comme Shake, L'Amour des trois oranges sera le résultat d'un travail d'équipe avec laquelle tout s'invente en jouant à jouer ensemble et en toute liberté. Mais ce sera aussi pour moi l'occasion de renouer avec la pratique de la marionnette qui reste pour moi un souvenir très vif. »
S'il n'est encore possible de lever le voile sur un spectacle encore tout enveloppé de songes, on sait déjà cependant, que l'histoire de L'Amour des trois oranges et les tribulations du prince seront racontées et animées par un magicien arrière cousin du Prospero de « Ma tempête », avec, à ses côtés, une assistante plus jeune pour rappeler que l'art de la marionnette est affaire d'initiation et de transmission. Il y aura un castelet, peut-être, une table, c'est possible, de toute façon des valises, de la musique aussi. Ce qui est certain c'est que le spectacle sera ludique, léger et d'humeur saltimbanque car explique Dan Jemmett, avec gourmandises « ce serai bien si on pouvait jouer le spectacle dans les squares, les rues et les marchés. »
“Avec un humour British irrésistible, on suit les aventures d’un jeune prince triste en quête d’amour et de joie de vivre. Trois oranges à savourer sans modération.” Jean-Luc Bertet, Le Journal du Dimanche, avril 2003
“On a l’impression de deux enfants jouant avec des boîtes de camembert. Absolument fabuleux !” Henriette Bichonnier, Télérama, avril 2003
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