"Il est des êtres sur qui le bonheur s’acharne comme s’il était le malheur et il l’est en effet." François Mauriac
Objectif bonheur...
Mot de l'auteur
Extrait
Note d’intention
La presse
Donc
nous sommes heureux,
nous le serons,
nous l'avons été,
nous le redeviendrons.
Un seul slogan : le bonheur à perpétuité.
Pascal Bruckner, dont la malice et le brio sont connus de tous, dresse l'état des lieux d'une société où l'exigence du bonheur peut conduire au... malheur.
Tout y passe sous la plume du Bruckner dernière cuvée : les appareils
de musculation pour être boooo tout le temps, les maladies qui donnent sens à
la vie, le ciel, les tours-opérateurs du bonheur, les bilans de jouissance...
Tout, absolument tout, est passé au peigne fin.
A la loupe, Pascal Bruckner nous cherche des poux et nous en trouve.
L'euphorie perpétuelle connaît un succès considérable : l'extrême pertinence du propos, dans une langue qui exulte, ouvre naturellement la voie pour transformer "cet essai" au théâtre.
Et si le bonheur ne se calculait pas, ne se décidait pas, ne se cherchait pas, et qu'il faille simplement vivre.
Spectacle drôle, résolument,
Spectacle grave, absolument.
...On a marché sur le bonheur
L’adaptation d’un livre au théâtre est toujours une recréation et dans le cas d’un texte philosophique une véritable gageure. Philippe Honoré et Philippe Person ont réussi à tirer de mon essai une œuvre remplie d’humour et qui permet de rire des choses les plus futiles comme des plus graves.
Sur scène Pascal Thoreau excelle à épingler nos travers, cette quête frénétique du bonheur qui rend l’homme contemporain si mal heureux, si pathétique. Il invite le spectateur à devenir acteur de sa propre existence sans jamais donner de leçons.
Au travers de cette pièce-personnage, j’ai redécouvert d’une autre façon ce que j’avais écrit. Décidément le théâtre permet à la littérature d’ouvrir de nouvelles portes.
Pascal Bruckner
Alors, le gène du bonheur existerait vraiment comme celui, tout aussi fictif du crime, du fanatisme…
Quel soulagement ! La vie cesserait donc d’être une histoire chaotique. Elle ne serait plus inscrite, comme jadis, dans le grand livre divin, mais dans l’arborescence de l’A.D.N. Il y aurait donc, d’un coté les anxieux voués à jamais à l’adrénaline et à la sérotonine et de l’autre, les béats au cerveau inondé en permanence de dopamine. Tous génétiquement prédisposés donc, prédestinés ! (…)
Mais comment croire ça ? Et si nous mettions notre bonheur en doute…
Le Bonheur, c’est…
Le Bonheur, c’est…
Le Bonheur, c’est…
… Quoi, exactement ?
Pascal Bruckner ne répond pas, et nous non plus ! Pendant une heure un quart, la voix en scène questionne, cherche à nos côtés.
Ce texte de Pascal Bruckner (philosophe, essayiste, romancier), découpé ici en neuf tableaux, dénonce le devoir de bonheur d’une société qui vend de la félicité comme on vend un vulgaire produit de consommation. Faites-vous un devoir d’être heureux ! Comme s’il n’existait qu’une seule sorte de bonheur…
Mettre en scène l’Euphorie Perpétuelle, c’est mettre en scène une parole intense et directe. Il n’y a pas de personnage, celui qui parle, c’est l’acteur, c’est l’homme, il est tous et chacun à la fois. Il est sympathique et brillant mais aussi naïf et fragile. Dès les premières minutes, il est cet ami que l’on a envie d’écouter, avec lequel on s’interroge. Et soudain, ce texte à une voix, devient un vrai dialogue, un dialogue avec le public de chaque soir.
L’essai de Pascal Bruckner, prend naturellement vie en scène, il est percutant et incisif. J’ai aussi travaillé sur le rire, sur ce rire qui permet de mieux entendre le propos, ce rire salutaire, contrepoint du sérieux et de la gravité. Un univers sonore, mélange d’interviews et de musiques, rythme les transitions.
S’interroger sur le bonheur peut aussi être un vrai moment de… bonheur !
Philippe Person
« Une petite pierre précieuse, fine, légère et drôle qui donne de l’intelligence au rire. » J.M. Stricker, France Inter
« Du bonheur en perspective avec ce spectacle qui marie à merveille humour et réflexion. » Pascale Lafitte-Certa, Le Figaro T.V.
« Spectacle savoureux… La pièce est portée par l’excellent Pascal Thoreau, tour à tour profond et virevoltant. » Agathe Fourgnaud, Le Point
« Pascal Thoreau joue les joviaux évangélistes de la vie lisse et bronzée. » Gilles Costaz, Zurban
« Un monologue époustouflant qui, en une heure quinze, nous mène à travers les chemins du rire vers ceux de la sagesse. Extraordinaire performance de Pascal Thoreau.» Michel Taubman, Arte Info
« Pascal Bruckner corrige avec humour les certitudes hâtives. Spectacle indéniablement goûteux… » J. Schidlow, Télérama
« Une réflexion brillante sur le bonheur… Le spectateur en état de réception absolue… Pascal Thoreau fait passer quelque chose de sympathique et de dangereux. Exactement ce qu’il faut. » Jean-Luc Jeener, Le Figaro-Magazine
« Le texte est une véritable réjouissance. » 20 Minutes
« Pascal Thoreau nous sert cette soupe de mots comme Groucho nous a servi La soupe aux canards. Tout y est logique. Tout y est farfelu. C’est ça le talent. » Midi Libre
« La guitare d’Iggy Pop et la voix de Godard s’invitent à cette fête où le rire surgit malgré le propos philosophique. Un beau moment de réflexion profonde sur un faux ton de légèreté. » Le Comtadin
« Sur ce texte percutant et décapant, Philippe Person a mis en scène un magistral travail de comédien auquel le public, complice, est quelque peu appelé à participer… pour son plus grand bonheur. » La Marseillaise
« Avec une vraie gourmandise, il fait vivre les réflexions pertinentes et impertinentes de l’auteur… Pascal Thoreau rend ce spectacle tout simplement délicieux. » Philippe Escalier, Tatouvu.mag
« Une soirée inattendue, drôle et pleine de malice, légère et grave à la fois. Un pur moment de bonheur. Pascal Thoreau est magistral dans l’Euphorie Perpétuelle. » Marie-Emmanuelle Galfré, Le Parisien
« Spectacle très malicieux (…) Un joli travail, de ceux qui rendent heureux. » Nicole Manuello, France-Soir
Pas génial. Malgré une bonne performance scénaique, il y a des longueurs, et surtout, les propos sur le bonheur sont très "cliché", pas grand chose de neuf en somme. En quelque sorte il "colle" au consensus hédoniste et libertaire actuel, bien qu'essayant de le démasquer. Une partie d'interactivité avec le public vraiment amusante. Mais je n'ai pas aimé le moment ou il se moque de la foi catholique.
Pas génial. Malgré une bonne performance scénaique, il y a des longueurs, et surtout, les propos sur le bonheur sont très "cliché", pas grand chose de neuf en somme. En quelque sorte il "colle" au consensus hédoniste et libertaire actuel, bien qu'essayant de le démasquer. Une partie d'interactivité avec le public vraiment amusante. Mais je n'ai pas aimé le moment ou il se moque de la foi catholique.
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris