L'histoire d'un Muezzin qui n'avait pas annoncé l'aube

Paris 11e
du 16 mars au 7 mai 2000

L'histoire d'un Muezzin qui n'avait pas annoncé l'aube

CLASSIQUE Terminé

Le Théâtre Nout est heureux de vous présenter son travail. Le metteur en scène a eu la volonté d’offrir au public, en français, une facette méconnue de la culture égyptienne, souhaitant qu’elle s’intègre ainsi à un théâtre où les voiles de l’illusion sont les habits d’autres réalités.

Présentation
Ils ont écrit...
Les témoignages des spectateurs

Présentation

"L’Histoire d’un Muezzin qui n’avait pas annoncé l’Aube..." est adapté du "Sultan Indécis" de Tawfiq al-Hakïm.

Le Théâtre Nout est heureux de vous présenter son travail. Le metteur en scène a eu la volonté d’offrir au public, en français, une facette méconnue de la culture égyptienne, souhaitant qu’elle s’intègre ainsi à un théâtre où les voiles de l’illusion sont les habits d’autres réalités. L’actualité est au coeur de cette comédie, terrible et tragique. Délation, pouvoir, intolérance, vénalité, autant de thèmes mis en lumière, extraits du texte de Tawfiq al-Hakïm.

Quand on traverse le pire, on est plus libre. Le jeu fragile et éphémère de la lumière des bougies évoque le moment de passage entre la veille et le sommeil, le sommeil et l’éveil. Ne pensons pas à l’aube, elle est encore loin. La pièce est un prétexte aussi à la musique, au chant, à la danse, à l’impertinence, la dérision parfois. Pouvoir, contre-pouvoir...

Ils ont écrit...

Une langue théâtrale nouvelle à découvrir aux portes de l’Orient. Midi Libre
Authentique échange artistique entre l’Occident et l’Orient. Arabies
D’une troublante actualité. Le Parisien
Dès l’entrée on est saisi. Nova Magazine
... sur le ton de la comédie, des thèmes douloureusement actuels de la délation... La Terasse
... Ou comment la loi est avant tout une arme visant à la préservation d’un système établi. Le Monde
Dieu qu’ils sont beaux ! L’Olivié Quotidien

Traiter le spectateur en hôte, le régaler d’un conte dont les personnages vont charmer les sens et stimuler l’intelligence, voilà la merveilleuse réussite d’Hazem El Awadly et de son équipe. Plaisir : les costumes et le maquillage, la scénographie de Jean-Marie Eichert ; plaisir : la musique de Hocine Hadjali ; plaisir : le jeu habilement posé des interprètes ; plaisirs qui nous entraînent avec grâce dans un univers merveilleux, une utopie suavement légendaire et délicieusement littéraire, cette orientalité qui depuis le XVIIème siècle berce notre imaginaire occidental. Intelligence : la pièce de Tawfiq al-Hakïm qui avec son Sultan Indécis, sommé de choisir entre la loi et l’épée, conduit une réflexion ironique, avec le bonheur lucide et pessimiste d’un Jean de la Fontaine ; intelligence : l’adaptation et la mise en scène qui permettent uncontrepoint permanent entre le récit et le jeu, la narration et le drame, source perpétuelle d’humour et de tension, d’intérêt et de compréhension.Pour ce théâtre là, on éprouve de la gratitude. André Malamut, Radio Méditérannée

Les témoignages des spectateurs

Deux heures magiques de rêve, en Orient, dans l’empire ottoman vieillissant, loin d’ici. Heu ! Loin d’ici ? quand j’entends le vizir ordonner à un petit éxécutant, le muezzin, de faire une chose abominable, annoncer la prière de l’aube en pleine nuit, et menacer de sanction si l’ordre n’est pas éxécuté et sitôt oublié, puis condamner le fautif avec une hypocrisie même pas dissimulée, je me retrouve plongé dans l’actualité la plus quotidienne à Paris en 1999.

L’histoire du muezzin c’est un beau conte des mille et une nuits, avec prince pas complètement charmant, vizir complètement pourri d’ambition, courtisane belle, cultivée et riche, savetier gouailleur et curieux, conteur rempli de la sagesse des siècles, on parle aussi d’un bourreau, d’esclaves qui deviennent sultans, comme toujours, de mongols terrifiants, de guerre et de paix. Enfin, il y a tout, vraiment tout ce qu’il faut pour faire un monde. Et avec ces ingrédients là, j’ai l’impression que l’auteur aurait pu nous donner une pièce sur n’importe quel thème, le religion, la guerre, l’amour. Ce jour là il a choisi les rapports de la loi et du pouvoir.

Le résultat est fascinant, je suis incapable de dire si ça vient du texte original, de la traduction, de l’adaptation, de la mise en scène, mais c’est la comédie de tous les temps, sans remonter à David qui envoie faire tuer le général dont il a séduit la femme, on retrouve dans cette histoire du muezzin ce qui fait notre acutalité depuis cent ans, mille ans ou cinq mille ans. Il faut une loi et il y a une loi, mais elle est au service du pouvoir et... et la vie c’est comme ça. La plupart du temps, c’est le petit qui paie, et tant pis pour le muezzin et la courtisane, mais ça n’empêche pas le savetier d’être heureux, ni nous d’ailleurs qui avons passé une si bonne soirée accompagnée par la bonne humeur de la troupe, la musique et le charme du lieu.

François Bougnet

Merci pour le rêve. Y. Gaudin
Ce voyage au pays des mille et une nuits nous plonge dans le fantastique tout en restant ouvert sur l’actualité. L. Berger
Quelle violence et quelle douceur, les mots sont impuissants pour dire mon émotion, merci, merci ! S. Cooper
... Quels magnifiques tableaux se créent devant nous sur le rythme envoûtant de la musique... E. Brodberg
J’ai 16 ans et avant ce soir je n’aimais pas le théâtre. S. de Moëll

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Théâtre du Temps
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Spectacle terminé depuis le dimanche 7 mai 2000

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