La Callas oubliée raconte l’histoire de Maria. Pas la Callas décrite par les journaux à scandales, non plus celle du star-system, mais la femme fragile et forte en même temps, lorsqu’elle était cette myope un peu trop « boulotte », toujours en voyage entre l’Amérique et la Grèce ou l’Italie. Dans un dialogue entre la diva et deux hommes (à tour de rôle le père, l’amant, le mari ou Dario Fo), la pièce évoque les rencontres, les histoires d’amour et celles liées au chant de la « divine cantatrice », l’unique, qui participait au tournant révolutionnaire de l’opéra.
Traduction : Tony Cecchinato et Nicole Colchat.
« Le metteur en scène Massimiliano Verardi a su capter l’essence de La Callas, et s’approprier la pièce de Dario Fo avec sincérité et fidélité. On réentend avec un plaisir gourmand la voix du siècle, on vibre en l’écoutant évoquer Visconti, on frissonne aux premières notes de Casta Diva. Il faut saluer la belle implication des comédiens. Luc Baboulène interprète une multitude de personnages avec beaucoup de finesse, Philippe Pierrard campe, entre autres, Dario Fo ou Meneghini de façon convaincante, et France Renard, incarne gracieusement la cantatrice, avec un joli timbre de voix. On ressort de là avec une seule envie : réentendre la seule, l’unique, l’immense... Callas ! » La Provence.com, Jean-Noel Grando, 13 juillet 2016
« De la Commedia dell’Arte au drame, Massimiliano Verardi fait chavirer le coeur des spectateurs. En s’attaquant au texte de Dario Fo et Franca Rame, ce n’est pas Maria Callas, la diva, que le metteur en scène a voulu raconter, mais la femme dans sa plus secrète intimité. Le rythme est enlevé, le décor réduit à sa plus simple expression […] Tout tient dans le jeu très juste des trois comédiens, qui donnent corps à l’illusion théâtrale et la cassent aussitôt… Au fil des mots, le public découvre la fragilité de la chair et de l’âme de ce « monstre sacré ». […] Sur scène, les comédiens, remarquables, dédramatisent pour ne pas sombrer dans la sensiblerie[…]. Si France Renard n’a pas la voix de La Callas, elle arrive à en égaler la prestance. Philippe Pierrard, à la voix chaude, incarne à la perfection son marin Meneghini, transi d’amour, alors que Luc Baboulène endosse tous les autres rôles, changeant habilement de visage. Les Théâtr’Ailes signent là un bouleversant hommage à Maria ! » Vaucluse Matin, Sarah Mendel, 13 juillet 2016
Trois bons comédiens pour interpréter les personnages de l’œuvre de Dario Fo et de sa femme. L'idée de projeter des illustrations de Fo est excellente.
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Trois bons comédiens pour interpréter les personnages de l’œuvre de Dario Fo et de sa femme. L'idée de projeter des illustrations de Fo est excellente.
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