« Soit j’éclate en sanglots, soit je crie, soit je tombe dans les pommes. Je n’en peux plus ! » Anton Tchekhov à Olga Knipper, le 20 avril 1904
Au lendemain de la première de La Cerisaie, Tchekhov écrit : « Ma pièce a été créée hier, donc je ne suis pas de très bonne humeur. » Par la suite, il se plaindra que Stanislavski ait massacré le dernier acte, et ne cessera de contester la tonalité dramatique du spectacle.
Depuis 111 ans, la question de savoir si la pièce doit être comique, et pourquoi Tchekhov était persuadé qu’elle relevait de la comédie, voire de la farce, a occupé des générations d’acteurs et de metteurs en scène. Et Tg STAN aussi !
Dix acteurs, dont cinq jeunes fraîchement diplômés et cinq comédiens légèrement moins jeunes, diplômés depuis un peu plus longtemps, s’attableront donc pour partager avec le public la plus énigmatique des pièces de Tchekhov. À leur manière habituelle : pas par une mise en scène fixe, mais en épurant le jeu de tout artifice et en faisant apparaître leurs éventuelles divergences.
Après Oncle Vania, Ivanov, Les Trois Soeurs, Point Blank (Platonov) et Une demande en mariage, c’est la sixième fois que les STAN invitent à leur table Anton Tchekhov – un des rares auteurs, disent-ils, qui puisse, par sa lucidité, nous aider à préserver notre équilibre mental individuel et collectif, ou à le retrouver.
« Mais c’est une Cerisaie pleine de charme, de vivacité et de jeunesse : un spectacle qui déménage, à tous les sens du terme. (...) La pièce nous dit, alors, que c’est bien la jeunesse qui, toujours, invente un nouveau monde, quoi que les générations précédentes puissent penser de cet univers à venir. » Fabienne Darge, Le Monde, 9 décembre 2015
« Tg Stan se jette avec appétie sur les personnages de Tchekhov (...) et, bousculant les très sérieuses mises en scène habituelles, fait ressortir la dimension burlesque et absurde de cette pièce inclassable. » Mathieu Perez, Le Canard enchaîné, 9 décembre 2015
Malgré la volonté des acteurs de bien faire , ce spectacle est raté ; il sonne faux .
J'avais adoré leur précédent spectacle mais là ,il faut avouer que Tchékhov résiste. Leu procédé artistique est riche et ils ramènent avec force tout à eux, à leur univers, ce qui rend les situations proches et les êtres sensibles... mais l'univers de Tchékhov et son prisme, c'est quand même un peu plus que la vie d'aujourd'hui chez monsieur tout le monde... le génie d'une pièce est parfois aussi rattachée à son contexte...
Adapter une pièce, pourquoi pas, mais il faut être à la hauteur. Là, La cerisaie ressemble à un vaudeville quelconque, mal joué. La mère a un jeu hystérique, très loin de la subtilité tchékhovienne. Les autres acteurs auraient pour la plupart pu être interchangeables. D'autres spectateurs (sortis avant la fin, eux aussi), ont pourtant dit qu'ils ont déjà vu de bonnes pièces de cette troupe. Un manqué isolé, peut-être.
et on fait autre chose. pourquoi pas,
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Malgré la volonté des acteurs de bien faire , ce spectacle est raté ; il sonne faux .
J'avais adoré leur précédent spectacle mais là ,il faut avouer que Tchékhov résiste. Leu procédé artistique est riche et ils ramènent avec force tout à eux, à leur univers, ce qui rend les situations proches et les êtres sensibles... mais l'univers de Tchékhov et son prisme, c'est quand même un peu plus que la vie d'aujourd'hui chez monsieur tout le monde... le génie d'une pièce est parfois aussi rattachée à son contexte...
Adapter une pièce, pourquoi pas, mais il faut être à la hauteur. Là, La cerisaie ressemble à un vaudeville quelconque, mal joué. La mère a un jeu hystérique, très loin de la subtilité tchékhovienne. Les autres acteurs auraient pour la plupart pu être interchangeables. D'autres spectateurs (sortis avant la fin, eux aussi), ont pourtant dit qu'ils ont déjà vu de bonnes pièces de cette troupe. Un manqué isolé, peut-être.
et on fait autre chose. pourquoi pas,
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Guy n°20010