La Motte Beuvron Blues

• Comédie sur fond de polar noir

Un meurtre a été commis à La Motte-Beuvron : Anatole Bouyer, concierge, est assassiné. Blanche Despierre, star internationale de cinéma, et réfugiée incognito à La Motte-Beuvron, est accusée du meurtre. Elle cherche à prouver son innocence et demande l’aide de Ricky, seul détective de la ville.

Exilé, remisé, à la Motte-Beuvron, pour cause de passé trouble, Ricky est un privé un peu miteux, et un brin alcoolique de surcroît. Ricky s’ennuie dans cette petite ville de province. Il rêve d’aventures périlleuses et d’exploits héroïques, dialogue avec Jo, son ami imaginaire et idéalise un père qu’il n’a jamais connu. Sa compagne, Lola, l’a accompagné dans son exil. Femme fatale, mystérieuse, elle est hantée par son passé et cache un secret ténébreux…

Alors… Qui a tué ?

Si, dans un premier temps, la pièce re-visite tous les codes et clichés du polar, c’est pour mieux les dépasser et nous faire entrevoir derrière le masque de l’archétype, au-delà de la stratégie inconsciente de survie, le mystère, la douleur et enfin l’essence de chaque personnage. Un privé miteux et alcoolique, une femme fatale et vénéneuse, une ingénue séduisante et manipulatrice, et un concierge, victime mystérieuse et antipathique… Mais ce soir précisément, peut être parce qu’il est minuit, ou parce qu’il y’a du brouillard dehors, les façades se fissurent et révèlent la vérité sur la mort d’Anatole Bouyer. Au delà de la résolution de l’intrigue, nos cinq personnages vont se retrouver face à leur énigme personnelle.

La pièce se déroule en temps réel, entrecoupée parfois de flash-back et d’apartés au public. Le spectateur participe activement, car, pris à parti par les personnages, devenus, l’espace de quelques instants, narrateurs en adresse directe. Un univers où fiction et réalité se font la cour et s’interpénètrent…

Par la compagnie Vita Brevis.