Après Daddy Papillon, la folie de l’exil, Naéma Boudoumi et Arnaud Dupont sont de retour à la Tempête avec un récit intime d’une immense poésie pour parler de nos métamorphoses intimes. C’est tout un monde fantastique qui se déploie sur scène, incarné par une circassienne « la bête ».
Adolescente entichée de culture japonaise, Kiki vit seule avec son père. Pas toujours facile de se lever le matin. Et les humeurs qui font le yoyo, on en fait quoi ? Alors même si tout n’est pas mignon et super kawaï, avec son amie Pastèque, Kiki s’amuse à changer d’apparence et à l’afficher sur les réseaux sociaux. Jusqu’au jour où c’est la crise. Finie l’école, adieu les amis, Kiki se retranche dans sa chambre. Totalement démuni, son père trouve refuge dans la forêt, se tapissant sous les feuilles. Quand une bête lui rend visite…
Après Daddy Papillon, la folie de l’exil, Naéma Boudoumi et Arnaud Dupont sont de retour à la Tempête avec un récit intime d’une immense poésie pour parler de nos métamorphoses intimes. C’est tout un monde fantastique qui se déploie sur scène, incarné par une circassienne « la bête ». Et si la crise est à tous les étages, sous les feuilles dans la forêt, on aperçoit un rayon de lumière. La jeunesse ignorerait-elle encore son formidable potentiel de régénération ?
« Naema Boudoumi, grâce aux personnages de Pastèque et Kiki, mêle avec bonheur observation de la sociabilité adolescente et exploration de la culture pop japonaise passée à la moulinette des réseaux sociaux. » Cult News, Julia Wahl
« Une adolescente, entichée de culture japonaise et accrochée à son portable, un père seul et déboussolé par les humeurs de sa fille. Tous deux, touchants et perdus dans un monde de plus en plus hostile… Mais cette trame ne dit rien de la poésie de l'univers visuel et sonore créé par Naéma Boudoumi traversé par les chorégraphies d'une créature fantastique. » La Croix, Béatrice Bouniol
« L’écriture, nette, aux dialogues sans fioritures, est aérée par les incursions fantastiques du faune et les immersions sylvestres du père. Concise jusqu’à être parfois elliptique, sans manichéisme, elle ne cherche pas à excuser ses personnages ; elle les laisse se débattre avec leurs fragilités et leurs défauts, leurs douleurs et leur hargne. On les voit fléchir et batailler, errer et faillir, cheminer à tâtons vers la nouvelle mue de leur vie. » Piano Panier, Marie-Hélène Guérin
La Cie Ginko est née en 2010 en Île-de-France et a depuis 2015 investi le territoire Normand à Rouen. Fondée par Naéma Boudoumi, la ligne artistique la compagnie se situe dans l’interdisciplinarité à l’image de la diversité sociale et culturelle présente dans ses créations. La cie Ginko base ses recherches sur la notion de famille, d’appartenance, sur l’exclusion et la violence mais aussi le corps, la transmission et la santé.
Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.