En langue italienne.
Que de délicatesse chez ce Bellini de trente ans ! Loin des querelles royales ou des batailles, des grandes figures tragiques, il trouve cette fois son héroïne dans un petit village de Suisse. La modeste et charmante Amina est justement cette somnambule qui s’échappe de sa chambre, devient une autre et traverse la nuit. Il y a du rêve éveillé dans cette céleste partition : les lignes de chant s’y suspendent et l’âme entière de l’héroïne semble y affleurer, les instruments trouvent de transparentes couleurs d’aquarelle. L’élégie y est reine, jusqu’à un des plus beaux airs de tout le répertoire, Ah non credea mirarti, miracle de poésie lunaire. En même temps, Bellini dépeint un monde fort cruel - le nôtre -, où la fragilité et la douceur ont bien du mal à se faire entendre.
Natalie Dessay chante pour la première fois à l’Opéra de Paris un des plus beaux rôles du romantisme italien.
Musique de Vincenzo Bellini (1801-1835)
Livret de Felice Romani d'après le ballet pantomime La Somnambule d'Eugène Scribe et Jean-Pierre Aumer.
Direction musicale : Evelino Pidò
Mise en scène, décors et lumières : Marco Arturo Marelli
Costumes : Dagmar Niefind
Chef de chœur : Patrick Marie Aubert
Orchestre et choeur de l’Opéra national de Paris.
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.