La Tempête ou le rêve de Prospero

du 30 août au 26 octobre 2014

La Tempête ou le rêve de Prospero

Masques, jeux de lumières et effets sonores, permettent à Ned Grujic et Rafaël Bianciotto de révéler avec brio la modernité de ce classique de Shakespeare
CLASSIQUE Terminé

Dernière pièce de Shakespeare, La Tempête nous invite à un voyage initiatique où vengeance, trahison, fascination du pouvoir s'opposent au pardon, à la compassion, à la fraternité… Par l'utilisation de masques, de jeux lumières et d'effets sonores, l'adaptation de Ned Grujic et Rafaël Bianciotto révèle la modernité de ce grand classique.

“Nous sommes de l’étoffe dont nos rêves sont faits”.

  • Un grand classique moderne

Prospero, évincé du trône de Milan par son frère Antonio, est exilé depuis douze ans sur une île avec sa fille Miranda. Elle est habitée par un monstre, Caliban, et par un esprit aérien, Ariel. Le temps d'une tempête et d'actions savamment orchestrées par son esprit de vengeance, ces années de rancune s’évaporeront et il ouvrira son cœur à la compassion.

Par l’utilisation de masques, de jeux lumières et d'effets sonores, l’adaptation de Ned Grujic et Rafaël Bianciotto révèle la modernité de ce classique de Shakespeare.

Par le Zéfiro Théâtre et Les Tréteaux de la Pleine Lune.

  • La presse

« Ce qui intéresse Ned Grujic et Rafael Bianciotto, c’est cette zone vierge où ils peuvent laisser libre cours à leurs expérimentations et à leur imaginaire foisonnant. Ces deux-là ont associé leurs compagnies (Zéfiro Théâtre-Tréteaux de la Pleine Lune) pour apparier la puissance poétique de Shakespeare et la magie des masques. » A Nous Paris

« La grande originalité de la pièce tient à l’originalité de la mise en scène, où la poésie n’a d’égale que la grâce, l’imagination, la fluidité du jeu. Ce spectacle lumineux, féérique, est un régal pour les yeux et pour l'esprit. » Marianne

« Voilà un spectacle tout public, une adaptation allégée de la Tempête de Shakespeare, tendre et poétique, simple et soyeuse comme ce fameux tissu de rêve de Shakespeare qui ne cesse de frotter notre épiderme. » Le Monde.fr

« Pas de bonnes rentrées théâtrales sans un classique accessible par tous les publics. Ainsi La Tempête montée d'après William Shakespeare par Ned Grujic et Rafael Bianciotto, avec la seule simplicité et immédiateté du théâtre qui rendent lisibles et compréhensibles le dernier texte de l'auteur... qui est un peu son testament. » La Revue du Spectacle.fr

« Prenant au mot Prospero, qui, lors du dénouement de La Tempête, avoue que « nous sommes faits de la même étoffe que les rêves », Ariane Bégoin et Ned Grujic ont inscrit leur version sous le signe de l'imaginaire. Tout part d'un pliage, d'un peu de fumée, d'une forte odeur d'encens, et le petit navire en papier d'Alonso combat le tumulte des flots... » Froggy's delight

« Le plateau vit de l'intensité de la mise en scène convaincante et élégante de Ned Grujic et Rafael Bianciotto et vibre sous la résonance de la création musicale conçue par Jean-Luc Priano. Une ode qui sème des effluves de poésie, de tragédie et d'âme humaine. » La Théâtrothèque.fr

« Les compagnies Zéfiro théâtre et Les tréteaux de la pleine Lune se sont associées pour nous livrer une superbe version de La Tempête, dernière oeuvre de Shakespeare, oeuvre crépusculaire et testamentaire, somme puissante de son théâtre. » Reg'Arts

« Ned Grujic et Rafael Bianciotto s’associent pour nous livrer une adaptation foisonnante de La Tempête actuellement à l’affiche du Vingtième Théâtre. Se distinguant par un travail du masque très abouti et une distribution exemplaire cette création est une joyeuse invitation à un voyage exotique aux confins du surnaturel. » Théâtres.com

« Toute la poésie de Shakespeare est représentée grâce à cette mise en scène créative, l’humour est présent aussi avec le trio grotesque, Caliban le monstre flanqué de deux marins naufragés qui ont l’amour de la dive bouteille et des chansons à boire ! » Théâtre Passion

« La mise en scène de Ned Grugic et Rafael Bianciotto s’appuie sur de beaux effets de lumières, les masques et la magie immerge le spectateur dans l’atmosphère mystérieuse de l’île et l’esprit fantasmagorique de Prospero. L’île devient alors un écrin où tous les antagonismes s’affrontent et s’entremêlent avant de se rassembler. » Just Focus

« Mise en scène dans un cadre obscur et mystérieux, cette ultime pièce de William Shakespeare s’articule autour de six talentueux comédiens alternant les multiples rôles du récit. Vêtus de tristes guenilles ou de nobles parures argentées, ils ont la particularité d’être masqués, ce qui confère à l’oeuvre un aspect grotesque proche de la Commedia dell Arte. » BSC News

« La marque de fabrique de Shakespeare est de tout mélanger, des sentiments les plus nobles aux propos les plus rabelaisiens sans oublier le bouffon présent dans chacune de ses pièces. Une bonne connaisseuse de l’auteur remarquait combien cette mis en scène, aussi originale soit-elle, restait fidèle à Shakespeare. » Holybuzz

« Rafraîchie par une mise en scène innovante, servie par des interprètes, qui, non contents d’être comédiens, se déclinent chanteurs et musiciens (avec une mention spéciale pour l’acrobate Caliban, contorsionniste aux multiples talents et aux dons de ventriloquie d’Ariel), la dernière pièce de Shakespeare ravira tous les publics sans exception. » Paris Plurielle

  • Intentions de mise en scène

Dernière pièce de Shakespeare, La Tempête nous invite à un voyage initiatique où vengeance, trahison, fascination du pouvoir s’opposent au pardon, à la compassion, à la fraternité…

Cette oeuvre allégorique est un miroir qui nous renvoie notre part d’ombre et de lumière. Dans notre Tempête, nous allons voyager dans la tête de Prospero, cet homme puissant qui a tout perdu et se retrouve seul face à lui-même, malgré la présence de sa fille Miranda. Il va créer ses chimères et nous emmener dans son rêve. Ses anges et démons intérieurs s’incarneront dans des personnages que son imaginaire va recréer pour pouvoir se libérer de l’esprit de vengeance qui l’anime.

Prospero est le metteur en scène de ses propres fantasmes. Cette île qui l’abrite sera la représentation de son espace mental. Nous découvrirons ainsi qu’Ariel et Caliban sont deux aspects de lui-même qui s’affrontent ; les naufragés, la matérialisation des objets de sa vengeance ; Ferdinand et sa fille Miranda, la projection d’un bonheur à venir.

Comme dans les rêves, tout est possible. La magie, l'étrange, la fantaisie, le rire et l'émotion s'entrecroiseront dans un spectacle que nous voulons à la fois inventif, léger et poignant. Douze années de rancune s’évaporeront le temps d’un rêve où Prospero retrouvera son humanité…

La mise en scène

Dans un espace dépouillé et savamment orchestré par des jeux de lumières, un arsenal d'apparitions et de disparitions d'humains et d'esprits défilera sous nos yeux. Les comédiens porteront masques en bois, prothèses et maquillages, à travers le prisme déformant selon la perception de Prospero.
Un comédien musicien interprètera en direct une partition spécialement composée pour accompagner les situations et les ambiances de cet étrange voyage. Utilisant toutes les possibilités sonores d’instruments originaux, Jean-Luc Priano nous en révélera les surprenantes ressources.

Avec la complicité d’un ingénieur du son, nous créerons un univers sonore pour rendre l’étrange, le surnaturel. Les voix des comédiens seront amplifiées, permettant à la fois un travail sur la déformation et la transformation ainsi qu’une mise en valeur des timbres et de leurs résonnances.

Sélection d’avis du public

Du côté de la lumière (1/2) Par Richard Caisse - 19 octobre 2014 à 20h38

Loin de la fureur ambiante et du bruit des armes, "La Tempête" fait escale pour une semaine encore dans le quartier parisien de Ménilmontant. Enclave paisible pour une œuvre apaisée écrite par un William Shakespeare alors en fin de vie (il meurt quatre ans plus tard, à 52 ans). Ici point de sang ou de vengeance cruellement ourdie, mais une science des sortilèges mise au service ("asservie", diraient sans doute les personnages d'Ariel et de Caliban) du pardon et de la concorde. "Que l'humanité est belle. Que ce monde nouveau doit être bon pour contenir de telles personnes", s'émerveille ainsi Miranda au terme de la pièce.../...

Du côté de la lumière (2/2) Par Richard Caisse - 19 octobre 2014 à 20h36

.../... Attention toutefois, jolie Miranda, car "tout cela s'évanouira comme l'a fait ce spectacle insaisissable, sans même laisser une brume légère derrière soi", lui répond indirectement Prospero, son père, dans un épilogue davantage redevable à la plume des traducteurs qu'à celle de Shakespeare. Un théâtre apaisé donc, loin de la fureur et du bruit des armes... Mais pour cela, Prospero duc de Milan déchu douze ans plus tôt au profit de son propre frère Antonio, doit résister au poison si doux de la vengeance. Car le bateau à bord duquel voguent Antonio, mais également Alonso, le roi de Naples et son fils Ferdinand, vient de s'échouer sur l'île où Prospero et sa fille Miranda ont trouvé refuge, avec pour seuls autres habitants un monstre, Caliban, et un esprit aérien, Ariel. La tentation est d'autant plus grande que le naufrage résulte de l'art d'un Prospero, passé maître dans l'usage des sortilèges, aidé en cela par Ariel. Prospero hésite, balance, tangue, tel un navire pris dans la tempête, avant finalement d'aller vers la lumière. L'union de Ferdinand et Miranda scellera symboliquement cette volonté d'aller vers la concorde. Or, tout le mérite de la jeune troupe mise en scène Ned Grujic et Rafael Bianciotto qui, au Vingtième Théâtre à Paris, donne actuellement vie à cette pièce du crépuscule est justement de faire sentir presque physiquement ces atermoiements, ce moment où la raison hésite. Une scénographie inventive, un usage original de la musique directement intégrée au jeu scénique (comme le voulait Shakespeare) et d'étonnants déplacements chorégraphiques donnent à cet épatant spectacle valeur de référence. A voir absolument mais, surtout, vite...

remarquable spectacle Le 6 octobre 2014 à 18h27

Remarquable spectacle par la qualité et l'inventivité de sa mise en scène et l'interprétation éblouissante des acteurs à demi-masqués. Le public est emporté et charmé.

La Tempête Le 27 septembre 2014 à 09h46

Un magnifique spectacle étourdissant, pétillant, drôle et déconcertant avec de merveilleux comédiens et une mise en scène ingénieuse entre la commedia dell'arte, l'univers du cirque, la lucarne magique et le concert de musique expérimentale. Et tout ceci sans jamais trahir l'esprit très shakesperien de la pièce. Bravo!

Synthèse des avis du public

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Du côté de la lumière (1/2) Par Richard Caisse (8 avis) - 19 octobre 2014 à 20h38

Loin de la fureur ambiante et du bruit des armes, "La Tempête" fait escale pour une semaine encore dans le quartier parisien de Ménilmontant. Enclave paisible pour une œuvre apaisée écrite par un William Shakespeare alors en fin de vie (il meurt quatre ans plus tard, à 52 ans). Ici point de sang ou de vengeance cruellement ourdie, mais une science des sortilèges mise au service ("asservie", diraient sans doute les personnages d'Ariel et de Caliban) du pardon et de la concorde. "Que l'humanité est belle. Que ce monde nouveau doit être bon pour contenir de telles personnes", s'émerveille ainsi Miranda au terme de la pièce.../...

Du côté de la lumière (2/2) Par Richard Caisse (8 avis) - 19 octobre 2014 à 20h36

.../... Attention toutefois, jolie Miranda, car "tout cela s'évanouira comme l'a fait ce spectacle insaisissable, sans même laisser une brume légère derrière soi", lui répond indirectement Prospero, son père, dans un épilogue davantage redevable à la plume des traducteurs qu'à celle de Shakespeare. Un théâtre apaisé donc, loin de la fureur et du bruit des armes... Mais pour cela, Prospero duc de Milan déchu douze ans plus tôt au profit de son propre frère Antonio, doit résister au poison si doux de la vengeance. Car le bateau à bord duquel voguent Antonio, mais également Alonso, le roi de Naples et son fils Ferdinand, vient de s'échouer sur l'île où Prospero et sa fille Miranda ont trouvé refuge, avec pour seuls autres habitants un monstre, Caliban, et un esprit aérien, Ariel. La tentation est d'autant plus grande que le naufrage résulte de l'art d'un Prospero, passé maître dans l'usage des sortilèges, aidé en cela par Ariel. Prospero hésite, balance, tangue, tel un navire pris dans la tempête, avant finalement d'aller vers la lumière. L'union de Ferdinand et Miranda scellera symboliquement cette volonté d'aller vers la concorde. Or, tout le mérite de la jeune troupe mise en scène Ned Grujic et Rafael Bianciotto qui, au Vingtième Théâtre à Paris, donne actuellement vie à cette pièce du crépuscule est justement de faire sentir presque physiquement ces atermoiements, ce moment où la raison hésite. Une scénographie inventive, un usage original de la musique directement intégrée au jeu scénique (comme le voulait Shakespeare) et d'étonnants déplacements chorégraphiques donnent à cet épatant spectacle valeur de référence. A voir absolument mais, surtout, vite...

remarquable spectacle Le 6 octobre 2014 à 18h27

Remarquable spectacle par la qualité et l'inventivité de sa mise en scène et l'interprétation éblouissante des acteurs à demi-masqués. Le public est emporté et charmé.

La Tempête Le 27 septembre 2014 à 09h46

Un magnifique spectacle étourdissant, pétillant, drôle et déconcertant avec de merveilleux comédiens et une mise en scène ingénieuse entre la commedia dell'arte, l'univers du cirque, la lucarne magique et le concert de musique expérimentale. Et tout ceci sans jamais trahir l'esprit très shakesperien de la pièce. Bravo!

La Tempête Par Jonathan E. (1 avis) - 19 septembre 2014 à 09h18

Un bon spectacle, à l'orchestre unique: comme la mise-en-scène, une mélange de l'ancien et le techno-moderne. Bravo

LA Tempete Par Catherine A. (1 avis) - 16 septembre 2014 à 09h46

Surprenant c'est déjà ça ! La mise en scène et l'expression des personnages... Bonne idée d'installer l'orchestre aux instruments étranges sur la scène. Le début est un peu déroutant et peu clair. Mais ensuite on comprend bien où tout cela nous mène. Avec ce style Comedia Del ARte grotesque et lyrique, on entre dans un viel univers, toutefois modernisé par la mise en scène, et on se demande à la fin de quel type de royaume on serait roi nous-même ? Tout est question de son propre espace mental et de ses capacités. On a les sujets qu'on mérite en fin de compte ! Merci et bonne suite...

ça fait du bien ! Par Clarisse D. (1 avis) - 7 septembre 2014 à 12h33

Franchement j'ai conseillé à tout mon entourage d'y aller, c'est vif, pétillant, intelligent, y'a plein d'humour, cela tient au texte ET à la mise en scène. Super musique et travail des lumières. Je recommande vivement et pour les petits budgets jusqu'au 19 septembre on paye une place pour deux. Alors pas d'excuse... On oublie tout pendant 1h30....Bravo aux comédiens!

Par Arielle B. (1 avis) - 5 septembre 2014 à 20h19

Lumière,musique et masques contribuent à la magie de la pièce.

Informations pratiques

Vingtième Théâtre

7, rue des Plâtrières 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Ménilmontant
  • Bus : Henri Chevreau à 66 m, Julien Lacroix à 190 m, Pyrénées - Ménilmontant à 392 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 26 octobre 2014

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