La chanson [Reboot]

• S’émanciper de ce simulacre d’existence

Dans une ville nouvelle sans âme se joue une fable drôle, tendre et cruelle entre trois jeunes filles en quête d'elles-mêmes, qui tentent à tout prix d’échapper à un quotidien partagé entre divertissement factice et consommation de masse.

Val d’Europe. Une ville de Seine-et-Marne édifiée dans les années 2000, en lisière du royaume de l’imaginaire : Disneyland. Ici, des bâtiments haussmanniens côtoient des façades anglaises ou celles d’anciennes demeures toscanes sans que la musique et les lumières ne s’éteignent jamais. C’est dans cette ville nouvelle, artificielle, au décor de carton-pâte que Tiphaine Raffier met en scène un trio d’amies un peu paumées. Barbara, Pauline et Jessica répètent avec ardeur le morceau S.O.S. pour un concours de sosies d’ABBA. Mais un jour, l’une d’elles décide d’écrire sa propre chanson, s’émancipant de ce simulacre d’existence…

Toute première mise en scène de Tiphaine Raffier, artiste associée au Préau, La chanson est recréée cette saison avec une nouvelle distribution et devient La chanson [reboot]. Pleine de dérision, dérangeante, la pièce plonge ses protagonistes dans un monde qui fonctionne en vase clos. Créée en 2012, cette comédie (musicale) qui a révélé l’auteure-metteure en scène prend les allures d’une fable moderne. Elle observe avec humour cette éternelle quête de beauté, de vérité et de liberté. Un regard juste et galvanisant sur la complexité de notre époque.

Distribution en alternance.

• La presse

« Un spectacle de peu de moyens qui forge un style personnel, alterne habilement les registres et les modes de jeu, longs monologues et cris silencieux, fouille la matière dense de thématiques à tiroirs et donne tout ensemble à penser et à rire. » Mouvement

« Trois comédiennes solaires qui enchantent les plateaux. […] Quand elles chantent et dansent dans La Chanson, elles sont étonnantes et superbes. » La Voix du Nord

« En récréant son tout premier spectacle, l’autrice et metteuse en scène orchestre un voyage doux-amer et fascinant dans un univers burlesque, où les imitations sont reines et les destins tout tracés, pour mieux déconstruire et déjouer l’éternel retour du même. » Sceneweb

« Ce climat d'une amère étrangeté est obsédant. » Télérama TT