Il a 34 ans, elle en a 70. Lors d’une soirée de gala au Palais Garnier, leurs mains se frôlent… Un hymne à l’amour absolu tiré d’une histoire vraie.
« Là où je vais, je vous emporte avec moi »
Décembre 1982. Il a 34 ans, elle en a 70. Il est jeune médecin, elle est une figure incontournable du monde de la danse. Lors d’une soirée de gala à l’opéra Garnier, leurs mains se frôlent… Elles ne se quitteront plus. De cette imprévisible rencontre naîtra un amour singulier et merveilleux. Hors des sentiers battus de l’existence, un tourbillon de grâce, de beauté et de poésie emportera ces deux âmes sœurs, par-delà les épreuves de la vie et de la mort.
D'après le livre éponyme de Claude-Alain Planchon, médecin à l'hôpital américain de Neuilly et écrivain qui a vécu cette histoire avec Gilberte Cournand.
Bien que d’inspiration autobiographique , La Dame Céleste et Le Diable Délicat est un récit profondément empreint de souffle et de merveilleux. De cette trajectoire si personnelle, si singulière, émane une symbolique et une humanité qui confèrent à l’œuvre la puissance d’un grand conte classique. En se rencontrant lors d’un ballet, dans ce temple de beauté et d’esthétisme qu’est l’opéra Garnier, Gilberte et Claude-Alain ne s’ouvrent-ils pas mutuellement la porte d’un tout nouveau monde, se faisant ainsi, l’un et l’autre, et dans un même mouvement, tous deux « Alice » et tous deux « Lapin blanc » ?.
À la fois hymne à l’amour absolu et parcours initiatique, alternant légèreté et tragique, envolées esthétiques et humour délicat, la pièce fait pleinement résonner en nous sa très universelle et chaleureuse humanité. C’est cette délicatesse, cette grâce et cette universalité du conte que je souhaite m’employer à mettre en lumière. Dans une scénographie simple mais à l’esthétique soignée, le dispositif de vidéo-projection sera porteur de toutes les réminiscences : univers du ballet, peintures du 18e, architecture, magie urbaine contemporaine, poésie visuelle, évocation de chefs d’œuvre cinématographiques, toujours au service du récit, de l’émotion, du merveilleux et bien entendu des acteurs.
Car l’essentiel réside dans les acteurs. Bérengère Dautun et Aléxis Néret, comme Gilberte et Claude-Alain devaient se rencontrer. Leur être profond s’inscrit parfaitement dans la trajectoire de leurs personnages et c’est inestimable. Je souhaite simplement les accompagner sur le chemin d’une interprétation précise, à la fois fortement incarnée, sincère et concrète mais ne renonçant pas à embrasser le lyrisme et la poésie virevoltante qui surgit dans le récit à de maintes reprises. Ils en ont la souplesse et le talent.
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