La machine à explorer le temps

Tout public dès 9 ans.

• Un engrenage haletant dans le labyrinthe du futur…

Pour la première fois au théâtre, une adaptation du chef d’œuvre d'H.G. Wells. Un conte de science-fiction humaniste dans une mise en scène spectaculaire.

Dans une usine d’horloge d'édifices, un génial mathématicien construit la première Machine à Explorer le Temps. Il découvre notre planète en l’an 802701 peuplée par les Elois et les Morlock. Il revient pour nous prévenir !

Le public est aspiré dans une histoire haletante au centre d’une machinerie et d’un décor inédit qui envahit tout l’espace et disparaît.

Adaptation du chef d'oeuvre d'H.G Wells. Traduction de Paule Le Gad, adaptation de Sydney Bernard.

• Note d’intention

Un conte futuriste pour éclairer le présent Après 20 000 Lieues sous les mers voici la deuxième oeuvre qui ouvre la voie au genre « science-fiction » : La Machine à Explorer le Temps. Herbert Georges Wells est aussi appelé le Jules Verne anglais. Une nouvelle fois, nous abordons un grand mythe de la littérature d’anticipation tout en servant l’oeuvre originale. Nous gardons le principe de l’écriture du roman, à savoir un narrateur qui rapporte l’aventure (Sydney Bernard) que lui a conté l’Explorateur du Temps (Thierry Le Gad) en plaçant la narration au coeur d’un dispositif scénique inédit et en perpétuel mouvement.

Albert Einstein a 15 ans quand le chef d’oeuvre de Wells est publié, 10 ans plus tard le célèbre savant publiait la théorie de la relativité restreinte, première étape de sa machine à explorer le temps « relatif ». C’est en s’inspirant du célèbre savant et en modernisant le contexte et le texte que nous avons construit le spectacle. Wells décrit un futur où l’uniformité et la sécurité l’auraient emporté sur le partage et la solidarité en donnant naissance à un monde cruel et sans avenir. Notre traduction, contrairement aux adaptations cinématographiques, respecte la rigueur et la justesse des réflexions de l’auteur et l’humour, le suspense, la poésie nous permette de les distiller tout au long de l’intrigue en présentant un spectacle hors norme.

• Une machinerie ingénieuse pour un décor vivant et inédit !

L’action commence dans une usine d’horloges d’édifices sur le point de fermer, avec comme tout décor un grand tableau de formules mathématiques. Ce tableau va mécaniquement s’ouvrir au moment du voyage dans le temps et faire apparaître magiquement un décor surprenant qui envahit tout l’espace scénique. L’histoire se développe dans ce décor qui va se transformer grâce à un système de soufflerie invisible et qui va permettre à l’Explorateur du temps d’évoluer et de se déplacer dans un monde onirique. A la fin de l’histoire, toute la matière disparaît magiquement dans le tableau avant que « la machine à explorer le Temps » n’avale définitivement le héros et souffle le public !

• Un engrenage haletant dans le labyrinthe du futur

Le héros, après avoir fabriqué la première machine à explorer le Temps, visite la terre en l’an 802 701, époque où l’intelligence, la culture et la civilisation ont été détruites. Deux espèces ennemies peuplent alors le monde : les Elois, des oisifs qui vivent à la surface de la terre et les Morlocks qui travaillent sous terre et ne supportent pas la lumière. Après la disparition de sa machine, l’Explorateur du Temps est prisonnier dans ce monde qu’il cherche à comprendre pour en sortir. Une mécanique se met alors en place et entraîne le protagoniste dans une aventure hors norme et haletante jusqu’au moment où il retrouve sa machine et la liberté. L’auteur nous met en garde contre les dangers que nous courons si la recherche à tout prix de sécurité, de confort, d’uniformité devait un jour entrainer la disparition de la solidarité et de l’intelligence. L’histoire est une formidable leçon d’humanisme et un phare pour éclairer les parties sombres de nos consciences.

• Un acteur-­conteur, un pantomime et une musique-­acteur

Le spectacle est accompagné par la musique de Chapelier Fou et les décors sonores de Loïc Le Cadre. La bande sonore éveille sans cesse l’imaginaire et le spectateur est entrainé dans l’aventure comme dans un conte musical où la musique raconte, les mots dansent, les lumières jouent les poètes. La vidéo et les lumières de Laurent Fallot donnent à l’ensemble une féérie et une poésie lumineuse sans jamais faire pléonasme sur l’histoire. C’est un spectacle complet où chaque élément théâtral est au service de l’imaginaire.