« De toute façon, il n’y a pas assez d’amour pour tout le monde.
Je crois que tu te trompes. »
Avec La Nuit tombe... Guillaume Vincent choisit d’inscrire son nouveau spectacle dans le décor unique d’une chambre d’hôtel qu’il transforme en chambre d’échos pour dire des émotions renvoyant chacune à l’intime. Susann, Hanna et Wolfgang sont les héros de trois différentes temporalités, ils s’avèrent pourtant les doubles de nous-mêmes à travers l’évocation de la porosité sans limite de ce que nous nommons la réalité.
Dans cet espace de tous les possibles, le français n’est pas la seule langue qui se parle et l’on comprend bientôt que la mise en avant de ces fragments de vies, le mix de leur surexposition ne doit rien au hasard. S’armant des ressorts du suspens et naviguant entre les ombres du mystère, ce théâtre tire ses bords pour accoster sur des rives inconnues qui sont celles des récits fantastiques.
Signant le texte et la mise en scène de ce nouvel opus, Guillaume Vincent se réclame cette fois-ci des films de genre. La Nuit tombe... évoque le rideau d’oubli qui avec leur mort se referme sur les vies de ceux qui nous sont chers. Mais le titre peut aussi s’entendre en contrepoint de celui de l’opéra contemporain The Second woman, par lequel Guillaume Vincent rendait hommage à John Cassavetes. L’opportunité pour lui de continuer d’inventer le chaînon manquant d’une théâtralité se revendiquant encore et toujours de la cinéphilie.
Avec la voix de Nikita Gouzovsky et Johan Argenté.
« Avec une chambre d’hôtel prétexte à tous les fantasmes, Guillaume Vincent réinvente un théâtre de genre se nourrissant d’Alfred Hitchcock et du cinéma bis dans un précipité de scènes où l’angoisse est reine. » Les Inrockuptibles
« Le théâtre s’est fait ici étonnante expérience. On a plongé dans un curieux bain pictural, musical, avec pour passeurs des comédiens aux physiques démodés, déjantés, aux présences singulières. La nuit et les rêves à venir promettent d’être pleins de fantômes. Avec Guillaume Vincent, on redécouvre une fois encore que le théâtre n’est que secrètes apparitions-disparitions, sans fin recommencées. » Télérama
La pièce est nullissime. Les scènes racontent des histoires entrecoupées qui se passent dans une chambre d’hôtel avec les dialogues sans queue ni tête. Les émotions passent du calme vers l’hystérique dans chaque scène et pour que le spectateur comprenne, elles sont accompagnées par un bruitage assourdissant créant une fatigue auditive certaine. A la fin, on est content d’oublier la pièce en se disant que le critique de Télérama n’a pas fait son travail en lui attribuant deux T.
La pièce est nullissime. Les scènes racontent des histoires entrecoupées qui se passent dans une chambre d’hôtel avec les dialogues sans queue ni tête. Les émotions passent du calme vers l’hystérique dans chaque scène et pour que le spectateur comprenne, elles sont accompagnées par un bruitage assourdissant créant une fatigue auditive certaine. A la fin, on est content d’oublier la pièce en se disant que le critique de Télérama n’a pas fait son travail en lui attribuant deux T.
37 bis, bd de la Chapelle 75010 Paris