La poupée russe

J’ai toujours un parapluie sur moi, partant du principe qu’il vaut mieux être un pessimiste sec qu’un optimiste mouillé

Bon, où en est-on ? Excusez-moi, c’est peut-être un peu compliqué, mais c’est l’histoire d’un homme qui est comédien qui joue un personnage, etc. Et comme je joue tous les rôles, et, qu’en plus, je suis l’auteur, j’ai un peu de mal à suivre? Bon, où en est-on ?? On vient de faire le jeu du je? Donc on passe au jeu du tu où le tu tue le je, à moins que ça ne soit le je qui tue tu? Allez, on enchaîne? Les fins de moi sont difficiles.

Belle performance d’acteur, donc. Et d’auteur, que l’on ne connaissait pas à ce point multiple. Mesdames et Messieurs, rassurez-vous donc, le spectacle intitulé La Poupée Russe, qui narre une histoire de parapluies, a bien eu lieu. Et on ne parle pas de l’annuler. Il est schizo, miso, parano - pas macho - et bien perso. Mais à la fin du Moi, ça touche !