À travers le récit haletant d’une opération menée par vingt-trois Navy Seals, le Collectif NightShot nous plonge dans la traque de « La Star Numéro Un du Mal » telle que nous autres, occidentaux, sommes incités à la fantasmer, en déployant l’imagerie et les clichés façonnés par une Amérique pervertie par son propre mythe. À partir de 15 ans.
Dès 15 ans
D'après La très bouleversante confession de l'homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la terre ait porté d'Emmanuel Adely.
Février 2013, le magazine américain Esquire publie l’interview d’un ancien soldat qui, sous couvert d’anonymat, confesse être celui qui a abattu « le plus grand ennemi de l’histoire des États-Unis d’Amérique et du monde libre ».
À travers le récit haletant d’une opération menée par vingt-trois Navy Seals, guerriers des temps modernes surentraînés, gavés dès leur naissance à la pop culture et aux jeux vidéo, dominés par un virilisme exacerbé et des pulsions archaïques de toute puissance, le Collectif NightShot nous plonge dans la traque de « La Star Numéro Un du Mal » telle que nous autres, occidentaux, sommes incités à la fantasmer, en déployant l’imagerie et les clichés façonnés par une Amérique pervertie par son propre mythe.
Une Iliade contemporaine, dont les dieux seraient des hélicoptères et des pizzas. Une expérience immersive dans notre inconscient collectif pour observer les individus biberonnés à la culture américaine que nous sommes devenus et questionner ce perpétuel paradoxe qui est d’adorer détester ce pays et de détester l’adorer !
« Dans un rythme haletant, les interprètes déploient un jeu très frontal, nourri de références issues d’une pop culture dont les militaires décrits par Emmanuel Adely sont aussi imbibés. Ils excellent dans l’exercice. » Anaïs Heluin, La Terrasse, 9 janvier 2020
On se croirait dans un "happening" de propagande anti-américain des années 60, genre Armand Gatti ou Living Theater. C'est long, si linéaire, si lourdingue, si conformiste, si attendu, bien joué c'est sûr mais qui pour s'en prendre aux autres impérialistes, les Russes, les Chinois, les Cubains? Au théâtre aujourd'hui pas grand monde. Je préfère le film de Bigelow. J. Faule
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On se croirait dans un "happening" de propagande anti-américain des années 60, genre Armand Gatti ou Living Theater. C'est long, si linéaire, si lourdingue, si conformiste, si attendu, bien joué c'est sûr mais qui pour s'en prendre aux autres impérialistes, les Russes, les Chinois, les Cubains? Au théâtre aujourd'hui pas grand monde. Je préfère le film de Bigelow. J. Faule
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