À partir de 15 ans.
1977, Riton a 13 ans. Au désespoir de sa mère, il est le gamin prodige et gouailleur choisi pour donner la réplique à Patrick Dewaere et Gérard Depardieu et donner un baiser à Carole Laure. Succès fracassant ! C’est décidé, il sera acteur ! Il quitte Bruxelles pour Paris, écume les auditions, les bars et les Bains Douches, fréquente Serge Gainsbourg, Vanessa Paradis, Aldo Maccione, Johnny Hallyday... Mais le succès n’est pas tous les jours au rendez-vous. Sourire en coin et sincérité au cœur, l’acteur nous parle de ses premiers pas, dans le monde sans pitié du cinéma. Un épisode de sa vie qui lui laisse des traces et qu’il traite avec une autodérision et un humour aussi singulier que bruxellois.
« Un spectacle drôle et émouvant. Liebman repasse le film de sa vie avec un humour ravageur. » Le Figaro
« Celui qui a joué, à 14 ans, aux côtés de Depardieu, se met complètement à nu pour faire le bilan, à l'humour noir, un moineau piégé par les miroirs aux alouettes. [...] Ne vous méprenez pas si l'introspection est sans concession, elle se déballe avec un humour permanent. (...) Est-ce sa façon de raconter, l'autodérision vissée au corps ? Est-ce le courage indéniable d'un homme qui met à nu ses contradictions, ses échecs, ses blessures ? Difficile de cerner ce qui nous aimante à cette Vedette du quartier. » Le Soir
« Demain j’arrête. Demain, je le jure, je n’écris plus sur moi, mais aujourd’hui, j’y vais. Aujourd’hui je vais tout vous dire, car c’est ici que tout a commencé. Ici, ou plus exactement à la patinoire du bois de la Cambre, où adolescent, j’étais parti me balader. Pas pour faire du patin bien sûr, ni pour en rouler… Mais, parce que j’avais quinze ans et que je m’ennuyais. À la patinoire, j’ai vu un bistro et j’ai demandé à la patronne si elle cherchait quelqu’un. Pas parce que j’avais besoin d’argent bien sûr, mes parents en avaient, mais comme j’avais arrêté l’école, je ne savais pas toujours quoi foutre de mes journées.
Dans la salle du café, Madame Mahauden, car c’est comme ça qu’elle s’appelait, m’a donné un plateau et un tablier, et c’est en servant un coca à une mémère avec ses deux chiens, que j’ai vu un théâtre et que je suis entré. Là, après avoir traversé les coulisses, passant de la lumière à l’obscurité, j’ai vu un palmier en plastique sur une scène, et des garçons et des filles qui chantaient en dessous. Tout ça n’a duré que quelques minutes, mais en sortant du Poche, j’ai su que c’est ça que je voulais faire comme métier...
Mettre des costumes, rigoler avec des copains, chanter en dessous des palmiers en plastique, pour ne plus aller à l’école, sans pour autant servir des cocas à des mémères avec leurs deux chiens. Après, il y a eu le film avec Dewaere, Depardieu, et la magnifique Carole Laure qui m’embrasse sur la bouche, faisant de moi la petite vedette du quartier.
Ensuite il y eu Paris, la ville lumière, où tout va s’enchaîner… La gloire, les boîtes de nuit, les rôles à la pelle, et les rencontres avec des stars… De moins en moins connues, dans des films de moins en moins glorieux… Puis, il y a eu Soissons, une petite ville pourrie du nord de la France où j’ai eu le privilège d’être la petite vedette… d’un centre de cure de désintoxication. Ce qui me mènera tout naturellement à vivre la vie d’un homme plus ou moins normal, qui vit dans un petit appartement, avec une femme et un enfant, et qui, en passe de se faire virer de son statut d’artiste, décide d’aller tous les jours au musée pour ne pas devenir fou.
La vie quoi… Mais n’allons pas trop vite. Laissez-moi commencer par le début, et surtout, répondre à la question que vous vous posez tous : « Et alors Carole Laure, tu l’as vraiment b… ? » Henri Liebman
« David, il veut être acteur dans la vie, il a toujours rêvé de faire du cinéma. Moi, j’m’en fous d’être acteur, je veux être Mick Jagger, je veux faire le con, ça j’aime bien. »
« Les enfants, allez-vous laver les mains, M. Blier va dîner avec nous »
« Les profs : Hé vedette, t’es pas au cinéma ici. Tu peux redescendre du plateau, le film est fini. »
Il se raconte, et fait ça très bien. Avec émotion et drôlerie et nous fait entrevoir le monde du cinema et le revers de la médaille.
Je suis venu voir ce spectacle par nostalgie et en ayant en tête le film " Préparez vos mouchoirs " et je n'ai pas été déçu !. Merçi à l'artiste Riton LIEBMAN pour ce bon moment !!.
Pour 2 Notes
Il se raconte, et fait ça très bien. Avec émotion et drôlerie et nous fait entrevoir le monde du cinema et le revers de la médaille.
Je suis venu voir ce spectacle par nostalgie et en ayant en tête le film " Préparez vos mouchoirs " et je n'ai pas été déçu !. Merçi à l'artiste Riton LIEBMAN pour ce bon moment !!.
17, rue René Boulanger 75010 Paris