J’ai une immense tendresse pour Rossini. Il lui arrivait les plus grands malheurs les soirs de première de ses opéras mais il était systématiquement porté en triomphe par le peuple enthousiaste le soir de la deuxième représentation.
Ce qui lui faisait dire : « Il faudrait que la première de mes spectacles ait lieu le soir de la deuxième ». J’aime ce genre d’humour. On le retrouve dans ses opéras-bouffe. Comme chez Offenbach et chez Mozart, les partitions de Rossini débordent de fantaisie, de gags parfois.
J’ai voulu monter Le Barbier de Séville de façon très simple, en suivant le plus fidèlement possible le livret et la musique pour en faire ce que, à mon sens, Le Barbier n’a jamais cessé d’être : un opéra-bouffe, avec toute la noblesse contenue dans ces deux mots divins.
J.S.
Opéra en 2 actes de Gioacchino Rossini
Livret : Cesare Sterbini
d’après Pierre Auguste Caron de Beaumarchais
Avec l'Ensemble Orchestral de Paris,
direction musicale John Nelson
Chef de choeur : Yves Parmentier
Mise en scène : Jérôme Savary, assisté de
Frédérique Lombart
Décors : Serge Marzolff
Costumes : Jacques Schmidt et Emmanuel Peduzzi
Mademoiselle Paule, On ne ne dit pas "omnibulée" mais "obnubilée". En effet le sens propre de ce verbe est caché par un nuage, ou une nuée, "nubes" en latin. Je suis confu de vous reprendre, Mademoiselle Paule, mais le devoir est le devoir. Figaro-ci, Figaro-là
65 à 105 euros la place! Quelle belle preuve d'ouverture et de préocupation de la réception culturelle auprès de ceux qui n'en ont pas les moyens! je suis étudiante et cela m'afflige de voir que des metteurs en scène aussi fascinants se foutent à ce point de partager leurs oeuvres avec tous et soient autant omnibulés par le fric ou par la réception de leur travail auprès du public de "la haute", vive la démocratie culturelle!
Mademoiselle Paule, On ne ne dit pas "omnibulée" mais "obnubilée". En effet le sens propre de ce verbe est caché par un nuage, ou une nuée, "nubes" en latin. Je suis confu de vous reprendre, Mademoiselle Paule, mais le devoir est le devoir. Figaro-ci, Figaro-là
65 à 105 euros la place! Quelle belle preuve d'ouverture et de préocupation de la réception culturelle auprès de ceux qui n'en ont pas les moyens! je suis étudiante et cela m'afflige de voir que des metteurs en scène aussi fascinants se foutent à ce point de partager leurs oeuvres avec tous et soient autant omnibulés par le fric ou par la réception de leur travail auprès du public de "la haute", vive la démocratie culturelle!
5, rue Favart 75002 Paris
Entrée du Public Place Boiëldieu