A partir de 10 ans.
L’action se situe dans le salon de musique de Monsieur Jourdain.
Les instruments sont là. En scène des manipulateurs-ombres finissent d’installer les personnages autour du dohyo : poupées, marionnettes, bustes sur roulettes, jouets à ressort, automates à piles…
Inanimés, ils attendent de naître, de vivre. Inspirés dès le départ par le Bunraku, art de scène traditionnel japonais, théâtre de grandes marionnettes, nous nous sommes laissé influencer par la culture japonaise, source intarissable d’inspiration, nourris par un voyage d’étude à Tokyo qui constitue le début de notre travail. Les artistes du pays du soleil levant, maîtres incontestables en matière de manipulation, précurseurs et passeurs, effectuent le grand écart entre tradition et ultramodernisme, du théâtre ancestral à la culture robotique.
La pièce démarre doucement par des duos comiques. L’action commence à l’acte III. La comédie prend son élan au IV° acte avec l’entrée de Covielle. La scène frémit alors comme un manège qui s’ébranle. Le final fait exploser la comédie au ciel comme une fusée géante.
Philippe Car
Par la Cie issue du Cartoun Sardines Théâtre
D’après Molière
Adaptation : Philippe Car et Yves Fravega
Composition musicale : Vincent Trouble
Scénographie et lumière : Julo Etiévant
Création sonore : Fanny Thollot
Réalisations des marionnettes : Jean-Claude Leportier, Magali Leportier et Jean François Marc
" Délirant et pertinent. L’équilibre est parfait entre le plaisir des répliques et l’inventivité permanente de la mise en scène. Ce Bourgeois délirant est à voir absolument, exemple magnifique d’une adaptation originale et totalement réussie, plaisir des yeux et des oreilles, vrai plaisir de théâtre. Cette compagnie a du corps et du coffre, de l’allant et de l’élan. " La Marseillaise 03-2009
En mêlant tradition ancestrale et modernité des plus débridées, l’Agence de Voyages Imaginaires donne à voir un Molière créé au pays du soleil levant. Inspirée dès le départ par le Bunraku, art de scène traditionnel japonais, théâtre de marionnettes, la compagnie s'est laissée influencer par la culture japonaise, source intarissable d'inspiration, nourrie par un voyage d'étude à Tokyo, qui constitua le début de la création. La rencontre avec les artistes japonais, maîtres incontestables en matière de manipulation, effectuant le grand écart entre théâtre ancestral et culture robotique, n’a fait qu’alimenter l’univers de ce spectacle.
Selon Philippe Car, Le Bourgeois Gentilhomme est un des plus heureux sujets de comédie que le ridicule des hommes ait pu fournir, un des plus drôles miroirs d'humanité. Dans cette pièce, Molière, manipulateur de marionnettes vivantes, montre le double démoniaque de ses personnages. Monsieur Jourdain et les deux jeunes premiers sont joués par des acteurs. Tous les autres personnages sont des marionnettes, grandes et petites. Dorante, par exemple, est un robot télécommandé. Créé en 2009 sous forme de « féerie musicale », cette adaptation fait entendre le texte de Molière, en mettant en exergue deux thèmes qui n’ont de cesse de nous interroger : la manipulation des hommes et leurs tentatives d’acheter le bonheur.
30, rue du Chevaleret 75013 Paris