Et si la rupture amoureuse était une maladie cardiovasculaire ? À la suite d’un choc galant, Noé est transporté à l’hôpital et subit une opération du cœur. Peut-on soigner la rupture avec des melons ? Dès 13 ans.
Dès 13 ans.
À la suite d’un choc galant, Noé est transporté à l’hôpital et subit une opération du cœur. À son réveil, le diagnostic tombe : il est atteint de la maladie « Separatus Brutus » et doit être transféré dans un centre de rééducation du cœur. Commence alors pour lui un voyage dans les méandres de son subconscient pour tenter de répondre à la question suivante : lorsqu’on passe de 2 à 1, que reste-t-il de Nous ?
« Une création réussie d’une jeune compagnie audacieuse et la révélation d’une autrice, dotée d’une écriture précise. » La revue du spectacle
« Une comédie expérimentale. » Foud'art FFF
« La partition décline de manière originale et burlesque ce thème en appréhendant la fameuse maladie d'amour. » Frogg’ys delight
« Bouquet d’originalité et de poésie, ce spectacle profond et drôle constitue un véritable régal. » Sur les planches
« Texte drôle, détournant le vocabulaire pour laisser respirer les tripes à l'air. » Le Rideau Rouge
« Intelligemment interprété. » Culture Evasions Magazine
« Un spectacle fin qui navigue entre chagrin et espoir, se frayant le chemin jusqu’à toute ancienne mélancolie, cicatrisée ou non, injectant le contenu de sa seringue théâtrale directement dans les tripes. » Mordue de Théâtre
« Le texte est juste, précis [...] Il est le reflet d’un tourment actuel. [...] Justesse et humilité au cœur des émotions » Prends ta place
Le dépôt amoureux est un conte d’émancipation qui étire à son paroxysme la situation burlesque d’une rupture amoureuse. Les personnages allégoriques issus de contes de fées sont propulsés dans l’univers froid et métallique du monde hospitalier. Dans cet espace scénique habité par les corps, la tension est palpable, chaque objet raconte une histoire et le vide se remplit de souvenirs. L’écriture du texte a été pensée pour faire place à des moments de transes théâtrales où seuls les corps exultent. Les personnages subissent une forme d’aliénation, de part leur situation de rupture et d’autre part au vue des contraintes qu’imposent un système hospitalier hostile. Car amputé.e d’une partie de soi, comment se reconstruire ? Est-ce que nous redevenons entier ou sommes-nous condamnés à vivre en restant la moitié de nous-mêmes ?
Camille Plazar
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris