Dindon : servir de dupe dans une affaire bancale ou une entreprise ratée dont on subit les inconvénients, alors que les partenaires plus habiles ou plus chanceux tirent leur épingle du jeu.
Nous avons à coeur de monter ce spectacle comme les chefs d’orchestre d'un ensemble cacophonique et harmonieux qui s’organise en prenant des airs de tziganie. C'est une tribu, où le regard des uns sur les autres est poussé à l'extrême jusqu'à la disparition des murs, où l'intimité est mise à rude épreuve. Les musiciens font partie de cette famille loufoque et burlesque.
Les corps dansent, s’emmêlent, les esprits s'échauffent, les notes volent, les personnages se fondent en irréductibles fêtards, coupe-jarrets, tire-bourses, et magouilleurs increvables. Violons, guitares, flûtes soutiennent le tempo de la langue et des états et traduisent l'instabilité des rapports humains en un crescendo virevoltant.
« Y a d'la folie » dans le Dindon ! Un délire saltimbanque qui nous plonge au coeur d'une partition subtile, enlevée, et provocante.
On est « en tziganie » dans l'absurde d'un Feydeau d'aujourd'hui. Cet espace de création offre une dimension hors du temps, parfaitement universelle.
Nous restons ouverts et libres comme le mouvement de la pièce. Être constamment dans le désordre ordonné.
Presse
« Les jeunes acteurs en font des tonnes, mais avec brio. Ainsi Sébastien Rajon et Jean Barlerin qui ne boudent pas leur plaisir. Le public ne le boude pas non plus, il glougloute d'aise. » Jacques Nerson - Nouvel Observateur
« Maris volages, femmes légères, époux ou épouses trompé(e)s, amis sycophantes, tels sont les ingrédients habituels du vaudeville. Le tout pimenté d'inévitables quiproquos. Parmi les œuvres les plus connues de Georges Feydeau, ce Dindon prend ici un sacré coup de jeune grâce à l'excellente idée de « l'habiller » de musique tzigane. Violons, guitares, flûtes, soulignent le rythme effréné des situations tout en symbolisant la versatilité des rapports humains. Sans jamais trahir Feydeau, six musiciens et neuf comédiens nous entraînent dans une sarabande d'une virevoltante vitalité. Un Dindon à « glouglouter » de plaisir. » Michèle Bourcet - Télérama
« Pendant presque deux heures, l’énergie des jeunes comédiens ne faiblit jamais. Sautillants et tourbillonnants, ridicules quand il le faut, ils sont réjouissants. » 20 minutes
« Les dialogues font mouche sortis de la bouche de ces jeunes comédiens talentueux et au jeu des plus juste. Le tout forme un ensemble cacophonique, audacieux mais finalement parfaitement harmonieux et souvent très drôle. » Le 13 du mois
« Les comédiens excellent dans l'attribution de leur rôle respectif. Le collectif est magnifique, vif, spontané à l'image de la mise en scène qui se veut percutante et comique à souhait de rebondissement en rebondissement. Le sérieux de Feydeau prête à la langue française une dimension littéraire sur laquelle peu d'auteurs ont pu se hisser de façon aussi magnanime et universelle. » Théâtrothèque
« Le travail précis et soigné signé Vica Zagreba et Hélène Lebarbier se révèle réjouissant dans sa globalité et fait souffler un appréciable vent de fraîcheur chez le vaudevilliste du siècle dernier. C'est pourquoi nous vous encouragerons vivement à vous rendre au Théâtre 13 avant le 17 février. » Fousdetheatre
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