Le Home Yid

• Présentation

Quatre nonagénaires, venus finir leur vie au "Home Yid", l'hospice israélite, effeuillent les derniers moments de leur vie. Ils racontent la vieillesse, cet âge où le passé s’impose et prend toute la place. Ici, il s’est bâti de douleur et de chagrin du fait de « ce cortège de morts partis en fumée » à Auschwitz et ailleurs. 

Ce que disent ces personnages, c’est toute une époque, c’est un puzzle de vies saisies par l’histoire, la grande, celle qui est dans les livres. Mais c’est aussi des aventures, des destins individuels : l’engagement dans le beau rêve révolutionnaire et le désir de séduction, la dernière aventure amoureuse et ce qu’on a mangé à midi.

Si les allusions à l’indicible Shoah sont inévitables, elles n’alourdissent pas l’atmosphère de la pièce. L’humour et l’autodérision sont bel et bien présents. Un mot parfois, un silence, un geste à peine esquissé suffisent à exprimer l’essentiel.
Ce Home Yid est universel.

• La presse

« Quand le théâtre contournant les chemins de la réalité pour mieux approcher la vérité, parvient à l’essentiel de notre condition humaine, et que la lucidité, loin d’occulter l’émotion, la vivifie, on peut dire qu’il est au cœur de sa fonction et de son art. » La Marseillaise du Vaucluse.

« Superbe, émouvant, juste et fort. Au milieu des 700 spectacles du festival, celui de Jacques Kraemer a trouvé son public, qui ressort, tous les jours, ému et touché par le texte simplement beau, simplement vrai, magnifiquement et simplement joué » La République du Centre.