Connu pour ses créations osées, son soutien aux LGBTQIA+ et sa critique de l’autoritarisme du régime de Vladimir Poutine, Kirill Serebrennikov met en lumières, en sons et en corps ce texte où un homme au bord de la rupture cherche une échappatoire. En russe, allemand, américain, arménien et letton, surtitré en français.
En russe, allemand, américain, arménien et letton, surtitré en français.
Metteur en scène et réalisateur russe, Kirill Serebrennikov est l’une des figures majeures de la création contemporaine. Sa radicalité et ses prises de position politiques et sociétales lui ont valu, en 2020, d’être assigné à résidence et condamné à de la prison avec sursis. Il vit désormais en exil à Berlin.
Autant habitué aux mises en scène d’opéras qu’aux festivals de Cannes et d’Avignon, il y présente respectivement cette année La Femme de Tchaïkovski et Le Moine noir, en création mondiale. Après Gorki, Ovide, Shakespeare, Pouchkine, le metteur en scène survolté se penche sur le Tchekhov nouvelliste.
Connu pour ses créations percutantes et subversives, il prend ici le parti de montrer la même histoire du point de vue de chacun des protagonistes, multipliant ainsi les perspectives et points de fuites.
« Somptueux et symphonique spectalce. » Fabienne Pascaud - Télérama TTT
« Ce devait être un événement. Mais Le Dissident russe livre un spectacle décousu et boursouflé. » Les Échos
« Une pièce monumentale qui plonge le public dans les affres de la folie. » La Croix
L' intringue et l'interprétation n'ont rien de très remarquabLes, en revanche une des mises en scène les + extraordinaires vues à ce jour au théâtre !
En simplifiant beaucoup, on dira que Kirill Serebrennikov défend l'idée qu'un artiste doit prendre le risque de la folie plutôt que de se contenter d'une vie banale et ennuyeuse. Dans chacune des trois premières parties de sa pièce, il donne une version différente de la nouvelle de Tchekhov. On y retrouve certes des dialogues communs mais, au fil du spectacle, une place plus importante est donnée à la folie. Pour démontrer le caractère ennuyeux d'une vie banale, Kirill Serebrennikov trouve toute la matière nécessaire chez Tchekhov et, même si l'on comprend qu'il s'agit là d'un effet dramaturgique délibérément recherché, la première partie du spectacle semble bien longue. Mais surgit ensuite la folie puis la revendication qu'elle est nécessaire pour être libre et le rythme du spectacle s'accélère. Enfin, dans la dernière partie, place est donnée à la beauté des chants et des danses. L'expérience opératique du metteur en scène lui donne alors des clés pour offrir un magnifique spectacle total. Et l'on ne regrette pas de ne pas avoir quitté la salle au cours de la première heure.
Pour 2 Notes
L' intringue et l'interprétation n'ont rien de très remarquabLes, en revanche une des mises en scène les + extraordinaires vues à ce jour au théâtre !
En simplifiant beaucoup, on dira que Kirill Serebrennikov défend l'idée qu'un artiste doit prendre le risque de la folie plutôt que de se contenter d'une vie banale et ennuyeuse. Dans chacune des trois premières parties de sa pièce, il donne une version différente de la nouvelle de Tchekhov. On y retrouve certes des dialogues communs mais, au fil du spectacle, une place plus importante est donnée à la folie. Pour démontrer le caractère ennuyeux d'une vie banale, Kirill Serebrennikov trouve toute la matière nécessaire chez Tchekhov et, même si l'on comprend qu'il s'agit là d'un effet dramaturgique délibérément recherché, la première partie du spectacle semble bien longue. Mais surgit ensuite la folie puis la revendication qu'elle est nécessaire pour être libre et le rythme du spectacle s'accélère. Enfin, dans la dernière partie, place est donnée à la beauté des chants et des danses. L'expérience opératique du metteur en scène lui donne alors des clés pour offrir un magnifique spectacle total. Et l'on ne regrette pas de ne pas avoir quitté la salle au cours de la première heure.
1, place du Châtelet 75001 Paris