Le spectacle en appelle à l’émerveillement de l’enfance. Ce Petit Chaperon rouge n’hésite pas à faire des tours et détours dans la forêt, à écouter ses désirs et aller au-devant de sa liberté. À partir de 4 ans.
À partir de 4 ans.
Le Petit Chaperon rouge est l’un des premiers contes qu’on lit aux enfants. Pour son premier spectacle destiné au tout jeune public, le collectif Das Plateau choisit la version des frères Grimm et son happy end. Là où Charles Perrault clôt son histoire sur la dévoration de la petite fille par le loup, les frères Grimm font intervenir à temps un chasseur qui délivre l’enfant et sa grand-mère du ventre de l’animal.
Le Petit Chaperon remplit de pierres le corps du loup endormi, qui meurt à son réveil. Ainsi, personne ne l’importunera jamais plus. Au lieu d’une moralité qui culpabilise les jeunes filles rendues responsables du mal que les « loups » leur font, voici donc une version positive et féministe où cette petite fille qui se promène joyeusement dans la forêt n’est pas imprudente ou naïve mais au contraire vaillante et courageuse, traversant les dangers et retournant le sort.
Pour immerger les enfants dans cette histoire et les faire voyager dans le merveilleux du conte, Das Plateau déploie un savoir-faire qui croise intensité visuelle, musique et voix. Les personnages évoluent dans des dispositifs optiques et filmiques qui multiplient apparitions et disparitions et créent des tableaux-paysages faits de reflets et de profondeur, des atmosphères à la fois étranges et familières. L’orchestration de tous ces supports vise à donner toute sa tension et sa vitalité à ce récit initiatique qui magnifie la solidarité féminine et raille les affreux méchants loups.
Un spectacle d’aujourd’hui, pour les enfants de notre temps.
« Solide talent d’Antoine Oppenheim et Maëlys Ricordeau au jeu et sublimes images en guise d’écrin. Si la morale de l’histoire et la manière dont ils la racontent sont joyeuses, la façon de la camper est magnifique. L’ensemble compose un spectacle éblouissant et jubilatoire. » La Terrasse
« On est comme dans un vaste jeu d’enfants, qui auraient entre leurs mains tous les moyens du théâtre d’aujourd’hui pour créer leur monde imaginaire. La forêt est infiniment palpitante et profonde, grâce à un dispositif de miroirs sans tain, d’écran et de projections vidéo. Le Chaperon est à la fois une figurine archétypale, de taille réelle, et jouée par une comédienne adulte – Maëlys Ricordeau, excellente à ce jeu. Idem pour le Loup, qu’endosse Antoine Oppenheim. (…) On s’enfonce avec bonheur dans cette forêt-là, où le visible et l’invisible vont main dans la main, au rythme dansant et allègre d’une petite fille intrépide. » Fabienne Darge, Le Monde
« Le résultat est un petit bijou de délicatesse et d’intelligence. On retrouve le style cultivé par Das Plateau, découvert dans l’excellent Poings (…) On salue aussi et surtout la justesse de ton, jamais infantilisante, jamais surplombante. Das Plateau s’adresse à l’esprit de ses jeunes spectateurs et spectatrices. L’adulte goûtera l’ampleur des angoisses et la richesse du monde qui est dépeint ici. Ce Petit Chaperon rouge est un véritable émerveillement tout public. » Igor Hansen-Love, Les Inrockuptibles
« L’enfant assiste en même temps à l’histoire et à sa fabrication ce qui n’empêche en rien la magie du théâtre, presque au contraire. Dès lors que Maëlys Ricordeau saisit un petit fichu de dentelle, son corps se courbe, sa voix prend un tour chevrotant et la grand-mère prend vie (…) Les différentes dimensions s’entremêlent et c’est pourtant très clair. Le trouble, les sentiments mêlés, la confusion des mondes, les glissements de l’ombre à la lumière, le grave et le léger… tout cela s’exprime de façon merveilleuse dans les scènes de forêt qui révèlent la dimension proprement extraordinaire de cet espace du sauvage et des tentations. C’est donc une lecture très différente de celle de Joël Pommerat que livre la metteuse en scène Céleste Germe et ses complices de la compagnie Das Plateau. Une lecture qui cherche d’avantage du côté des rapports homme femme. Et une nouvelle preuve de l’inépuisable richesse de ces contes pluriséculaires que l’on dit pour enfants mais qui au fond s’adressent à tous. » Maïa Bouteillet, Paris Mômes
« Tout, dans ce spectacle sombre et lumineux à la fois, est remarquable de délicatesse et d’intelligence . (…) A l’aune de la révolution sociale à l’oeuvre, à l’heure où il temps d’élever nos enfants en conscience, ce spectacle d’une beauté époustouflante invite à repenser les récits que l’on transmet et souffle un vent régénérant. » Sceneweb
« A l’instar des frères Grimm et de leur Petit Chaperon rouge, le collectif Das Plateau propose dans le In une version féministe dans laquelle la fillette est plus lucide et adulte qu’on ne l’imagine habituellement. (…) Le conte originel est complété avec pertinence par des extraits de Futur, ancien, fugitif d’Olivier Cadiot et mis en scène par Céleste Germe, dans une forêt magnifiée par James Brandily. » Marie-Valentine Chaudon, Le Figaro
24, boulevard de l’Hôtel de Ville 93290 Tremblay-en-France
Voiture : A1 depuis Porte de la Chapelle, ou A3 depuis Porte de Bagnolet, puis prendre la Francilienne (A104) direction Soisson-Marne-la-Vallée, sortie n°4, Tremblay-en-France. Ensuite, suivre la direction Villepinte/Tremblay-Centre, puis Tremblay-Centre Ville / Hôtel de Ville. Accéder à pied à l’Esplanade des Droits de l’Homme.